Ca s'annonce pas mal; un duo avec Tilda Swinton (Theseus), un penchant électro-pute mélangé avec son éternel goût pour la musique classique (The Sun Is Often Out, sur son myspace, est un pur joyau), son violon, son piano, son ukulele, ses guitares...
Je devrais me l'acheter, tiens.
The Bachelor est le premier volet du diptyque "Battle", que The Conqueror complètera en 2010.

Voici la tracklist tirée de son site officiel :

Track list:

1. Kriegspiel [0:47]
2. Hard Times [3:33]
3. Oblivion [3:24]
4. The Bachelor [3:13]
5. Damaris [5:28]
6. Thickets [4: 08]
7. Count of Casualty [5: 03]
8. Who Will? [3:31]
9. Vulture [3:22]
10. Blackdown [5:21]
11. The Sun Is Often Out [3:33]
12. Theseus [4:40]
13. Battle [3: 07]
14. The Messenger [3:39]

Dites moi ce que vous en pensez.

Tiens, c'est plutôt rare de croiser des gens qui s'intéressent encore ce drôle d'oiseau. Ayant beaucoup écouté les trois premier opus du jeune homme, j'attendais avec beaucoup d'impatience "Battle".

Ça a très mal commencé avec le désastreux single "Vulture", une sorte de daube mal chantée avec des transitions désastreuses, une sorte de vernis hype-crystalcastles-youpi-on-aime-la-saturati
on-mais-pas-trop assaisonné d'un clip mégalo (mais ça, après 3 albums on a déjà pu comprendre que le jeune homme avait une tendance se mettre en avant) bondage assez pitoyable.

Cette chanson est -disons le tout de suite- la plus mauvaise de l'album (même si il cache deux-trois bonnes blagues de mauvais goût comme le télescopage indélicat entre la merveilleuse Theseus et l'abominable chanson à guitare Battle à la fin de l'album). Ce dernier réserve quelques surprises de choix: le sus-mentionné The Sun is Often Out (le plus beau titre de l'album), The Bachelor et ses violons éraillés, Theseus, le tube Hard Times (lequel est d'ailleurs le second single sorti de l'album). On peut reprocher aussi la présence de chansons un peu chianchiantes (Thickets, Who will?, etc.) que l'on a tendance à retrouver chez Patrick Wolf et qui -même si elles sont très bien minaudées- peuvent finir par taper sérieusement sur le nerfs.

Patrick Wolf pond en définitif un album honnête, sans plus. Décevant bien évidemment tout ceux qui pensaient que son retour à l'indépendant (via un site de financement communautaire: Bandstock.com) allait peut être permettre de produire un album égalant la grâce de son coup d'éclat initial (Lycanthropy, son premier -et meilleur- album sorti en 2004). Il semble de moins en moins capable d'accoucher du chef-d'oeuvre tant attendu, reste à voir The Conqueror qui est annoncé comme plus acoustique (et donc surtout -je l'espère- moins Alec Empire). C'est dur de vieillir quand on essaye d'être Peter Pan.

Je serais intéressé de lire une chronique venant de toi...
Je n'ai toujours pas acheté l'album, car il est apparemment pas encore sorti en Suisse selon mon disquaire préféré (devrait sortir début aout).
Donc je n'ai que Vulture, remix de Poker Face de Lady Gaga a mon gout. Je comprend mal la chanson, parfois je la trouve géniale et pute à souhait, et parfois ce côté pétasse m'énerve (je n'ai vraiment aucun autre mot).
The Sun Is Often Out est une entreprise magnifique qui annonce un album grandiose.
Damaris est trop longue. Theseus est magique, imaginative, très créative. C'est un véritable conte dans lequel Tilda Swinton serait une narratrice extradiégétique ou une voix moralisatrice qui hante Patrick Wolf et ce dernier serait le héros de l'histoire.
Count Of Casualty est excellente meme si elle serait le double de Hard Times. D'ailleurs je n'ai pas accroché sur Hard Times. Les violons gypsy ont tendance à m'énerver, et je déteste lorsqu'ils sont mal utilisés. C'était le sentiment que j'avais au début. En tout cas, le clip est vraiment d'un goût douteux.

Je le verrai en concert au Pukkelpop cette année, j'ai assez hâte