J'ai du mal à croire que tu sois aussi con que t'en as l'air Beat

Tu t'es fait larguer, y a un truc ?

Quand bien même on serait vexé la remarque deviendrait intelligente d'un coup ? Non hein, toi même tu sais.

Pour ma part, même si on s'en fout, tu te le mets où tu veux, dans un coin du crâne de préférence, j'ai beau habiter Paris et avoir des goûts de riche, je n'en reste pas moins une fille de la campagne pur jus de prolos. J'en suis pas fière mais c'est comme ça, et ça m'empêche pas d'avoir un minimum de recul. la remarque d'Airicsson, un gars cool au demeurant était débile, et je vois pas trop pourquoi je la relèverais pas.

Quand à tes rebons mon vieux, ça n'est ni drôle, ni pertinent, ni incisif, alors arrête steuplé, ça devient ridicule.

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Bon suis pas prêt pour ça aujourd'hui
Et justifie toi encore et encore surtout, j'adore ça.
"fille de la campagne pur jus de prolos"... putain...

Oh putain mais t'es vraiment relou. Tu crois que je suis prète moi en ce moment à t'avoir collé à mes basques dès que je dis un truc ici ?
Désolée mais t'avais rien à dire, c'est tout. Retourne à tes name-drop et tes classifs ouais.

ciao

Ah parce que toi t'avais quelque chose à dire ?
Tu peux gueuler aussi fort que tu veux, ça changera rien, de la même façon que tu considères que machin dit de la merde, je peux très bien te faire remarquer la même chose.
Tu décridibilises une réflexion que moi je trouvais intéressante, donc j'y réagis, avec nuance - si tu veux bien relire.

De plus c'est pas la première fois que je lis que tu réagis bizarrement à ce terme de bobo trentenaire...
Donc je peux pas m'empêcher de penser que tu te sens visée vu la passion que t'y mets M'enfin c'est pas obligé que tu prennes ça au premier degré aussi...

Pour finir si tu vois toujours pas ce qu'est un bobo trentenaire, va aux Abesses un samedi aprem (c'est pas loin de chez toi), ça peut donner une petite idée...

J'ai un ton qui peut paraitre arrogant j'imagine, m'enfin c'est pas le cas.

Bon et bien le concert à l'Olympia, c'était hier soir, d'ailleurs il s'agissait de mon premier concert dans cette salle, très jolie s'il en est, et c'est assez marrant de voir l'entrée avec le nom du groupe! Dans le hall, j'avais l'impression de me retrouver dans la dernière scène d'Inglourious Basterds!

J'avais deux doutes: l'aspect un peu anecdotiques des morceaux du nouvel album, et que la musique soit un peu molle

Des doutes quis'envolent dès le premier morceau "White Sky" : les rythmes sont bien plus poussés, que ce soient les beats ou la batterie. Ajoutons à cela la voix de Ezra Koening bien mise en avant et très juste, bref aucun problème niveau son. D'ailleurs sur les morceaux qui se la jouent les plus exotiques au niveau percus comme Cape Code Kwassa Kwassa ou Mansard Roof, cela en devient aussi dansant que sur Cousins et A Punk.

Et sans surprise, tout s'est parfaitement passé, un enchaînement de toutes leurs meilleures chansons. Les rythmes chaloupés foutaient la bougeote et le sourire. Les chansons du nouvel album passent bien sur scène. Diplomat's son se révèle vraiment excellente et crée un petit break dans le concert. Et un rappel parfait avec Horchata, Mansard Roof et Walcott, ma préférée!

Bref, pas vraiment de surprise et un excellent moment ensoleillé dans ce mois de février dégueu!

J'avais été un peu dur lors de ma chronique du "Contra" des Vampire Weekend. Je manquais de recul, je tirais des conclusions à la hâte, je me méfiais de cette pop en toc qui ne me faisait pas autant vibrer que lors du précédent essai. Et pourtant, ces nouveaux morceaux des bobos de New York n'ont cessé de faire leurs preuves ces dernières semaines, remettant en question toute la mauvaise foi et la sourde oreille que j'avais déversé la dernière fois. Peut-être que c'est l'arrivée du printemps qui rend ces rythmes ensoleillés aussi addictifs. C'est comme ça que j'avais dégusté le premier album, et voilà que le sort s'acharne. Tant mieux, je ne vais pas bouder mon plaisir et continuer à me repasser "Contra" tous les jours jusqu'à plus soif. "Horchata" pour me réveiller le matin, "Taxi Cab" pour me traîner jusqu'à la fac encore un peu dans le cirage, et puis "Diplomat's Son" pour attaquer la soirée en tapant du pied. Quand à la ballade finale, elle fait écho à la mélancolie, à cette tristesse qui est dans l'air, dont on ne peut décidément pas se détacher, il faudra encore attendre... Moralité, n'hésitez pas à donner une mauvaise chance aux albums les plus redouté, vous pourriez bien vous retrouvez avec un beau compagnon de spleen, de ciel bleu et d'oiseaux qui chantent.

Ouaip l'album est vraiment chouette, dommage qu'il soit un peu trop inégal, avec quelques morceaux en moins ça aurait été du lourd !