Cerebral Ballzy
Jaded & Faded |
Label :
Cult |
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Je dois bien avouer que sur le papier, j'étais loin d'être convaincu d'avance. Jugez plutôt : Cerebral Ballzy est un groupe punk hardcore venant du quartier "plus hype tu meurs" de Brooklyn, est signé sur le label de Julian Casablancas, et produit par Dave Sitek. Bien que je n'ai rien contre ce dernier, l'accumulation de tous ces paramètres me laissait croire à un énième groupe estampillé Pitchfork ou NME, présenté comme la révélation de l'année, et oublié deux mois plus tard du fait d'un album finalement fade et sans intérêt. Mais je m'égare.
Dès le "Another Day" inaugural, mes craintes se dissipent. Le morceau est nerveux, le son est crade et la voix furieuse. Le groupe maîtrise parfaitement son sujet, emmené par son leader charismatique, un certain Honor Titus. Au fil des morceaux, les influences se font sentir, que ce soit le skate punk avec les hymnes que sont "Better In Leather" où "Fake I.D", ou le hardcore un peu oldschool sur "City's Girl", "Parade of Idiot" où encore le déchaîné "Speed Wobbles". Mais malgré l'évidente présence de ces influences, à aucun moment l'ennui ou le sentiment d'écouter un disque sans intérêt ne se font ressentir. Chaque morceau est un tube potentiel, qu'on se prend à siffloter dès le seconde écoute sans arriver à se l'enlever de la tête. Malgré ses 13 titres, l'album est court, la moitié des morceaux ne dépassant pas les deux minutes, tandis que seulement "Lonely As America" passe la barre des trois, et encore de justesse.
Sacrée claque ce Faded & Jaded au final, pour un disque dont je n'attendais rien ! Il fait mieux que remplir les attentes les plus fortes, et s'impose comme un des meilleurs albums du genre de ces dernières années. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore écouté, ne laissez pas passer une si belle occasion !
Dès le "Another Day" inaugural, mes craintes se dissipent. Le morceau est nerveux, le son est crade et la voix furieuse. Le groupe maîtrise parfaitement son sujet, emmené par son leader charismatique, un certain Honor Titus. Au fil des morceaux, les influences se font sentir, que ce soit le skate punk avec les hymnes que sont "Better In Leather" où "Fake I.D", ou le hardcore un peu oldschool sur "City's Girl", "Parade of Idiot" où encore le déchaîné "Speed Wobbles". Mais malgré l'évidente présence de ces influences, à aucun moment l'ennui ou le sentiment d'écouter un disque sans intérêt ne se font ressentir. Chaque morceau est un tube potentiel, qu'on se prend à siffloter dès le seconde écoute sans arriver à se l'enlever de la tête. Malgré ses 13 titres, l'album est court, la moitié des morceaux ne dépassant pas les deux minutes, tandis que seulement "Lonely As America" passe la barre des trois, et encore de justesse.
Sacrée claque ce Faded & Jaded au final, pour un disque dont je n'attendais rien ! Il fait mieux que remplir les attentes les plus fortes, et s'impose comme un des meilleurs albums du genre de ces dernières années. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore écouté, ne laissez pas passer une si belle occasion !
Excellent ! 18/20 | par El rodeo |
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