The Eighties Matchbox B-Line Disaster

Hörse Of The Dög

Hörse Of The Dög

 Label :     No Death 
 Sortie :    mardi 14 janvier 2003 
 Format :  Album / CD   

Pas de doutes possibles : ces gars-là ont beaucoup écouté les Cramps et sans doute les Dead Kennedys !!! En 10 titres pour une durée totale de 25 minutes les Eighties Matchbox B-Line Disaster nous présentent un rock 'n' roll violent, crade, urgent et d'une efficacité implacable.
A une période où beaucoup s'enflamment pour les White Stripes et les Strokes (par exemple...), TEMBD font office d'extra-terrestres avec la sortie de leur premier album. Ils n'ont indéniablement pas le même but, ni les mêmes aspirations que ces autres groupes, c'est indéniable. L'atmosphère qui se dégage de Hörse Of The Dög se rapproche plus de celle procurée par l'écoute de "Songs The Lord Taught Us" des Cramps que du "Marquee Moon" de Television ; c'est-à-dire qu'ils n'ont pas grand chose en commun avec la scène new-yorkaise actuelle.
Hörse Of The Dög s'ouvre avec un ravageur et speedé "Celebrate Your Mother" qui pose les bases des titres qui suivront. En effet, la suite est du même hacabit : sauvagerie, puissance et électricité. Bref, du rock !
Il n'est pas un morceau durant lequel Guy McKnight ne hurle les paroles de ses chansons ou bien qu'il ne se laisse aller à pousser quelques cris primitifs. Mais TEMBD savent réellement créer de terribles morceaux
s'infiltrant dans la brèche ouverte par le psychobilly sauvage des Cramps. Du violent "Whack Of Shit" au speedé "Morning Has Broken" en passant par le fou furieux "Psychosis Safari", Hörse Of The Dög s'impose comme un disque empreint d'une énergie primale.


Parfait   17/20
par X_Jpbowersock


 Moyenne 17.00/20 

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Posté le 07 février 2004 à 14 h 47

HAAAAAAAAAA !!! Voilà ce qu'on écoute durant ces 25 minutes. Nos amis du Eighties Matchbox B-line Disaster ont d'une part choisi un nom bien trop long (mais qui pète bien) et, d'autre part, ont fait un album bien trop court (mais qui pète bien). Cela dit je ne sais pas si mes tympans auraient supporté 5 minutes de plus de ce crachage d'entrailles, de vociférements de guitares crades. Bref que du bon. Il est clair que EMBLD ont trop écouté les Cramps quand ils étaient petits, cela nous donne ce premier opus plein de hargne, de cris, de grosses guitares CRADES !!!!! Ils se sont même permis d'écrire un tube diffusable à la radio avec "Psychosis Safari". C'est du tout bon ça madame !!!
Bon   15/20



Posté le 09 avril 2004 à 12 h 32

Sacrés siphonés ces jeunes ! Assimilés à leur sortie comme faisant partie de la vague revival, les EMBD ont bien plus de choses à dire, semble-t-il ... bien que leur galette ne dépasse pas les 25 minutes ! Véritable brûlot, "Hörse Of The Dög" est un condensé de violence et de grand guignol à l'énergie très communicative. La formule ? Un savant mélange de punk, de rock et de hardcore, sublimé par une folie sauvage. Mais ce qui plaît par dessus tout, c'est la voix de Guy McKnight, chanteur démoniaque à la voix sombre, complètement possédé, sans conteste le vrai artificier de ce feu de démence. Ecoutez les extravagants EMBD: croyez moi, vous sentirez le souffle de la psychose vous hérisser les poils!
Parfait   17/20



Posté le 20 décembre 2004 à 15 h 20

En attendant leur entrée dans la Royal Society qui s'annonce destructrice et radicalement géniale, replongeons dans ce marécage de pensées et de paroles malveillantes, de riffs de guitares assassines et de rythmes maudits et menacants...
Il faut déjà prévenir l'auditeur non-averti que chacune de ces chansons constituent par leur précision méthodique et leur efficacité satanique amplement un nouveau répertoire pour toute la scène psychobilly, garage et gothabilly comme ils aiment se faire appeler !
Personne après une seule écoute n'oubliera la batterie attrocement martelée avant le refrain déjanté de "Chicken", les paroles salaces, vulgaires et forcément délicieuses du premier titre ouvertement omnisexuel et détestable ("Celebrate Your Mother"), et ce "Psychosis Safari" proprement hypnotique, halluciné, voire carrément tribal.
Dans ce groupe infernal, tout le monde participe à la création des chansons, je ne sais pas à qui l'on doit le bientôt commercialisé "Mister Mental" qui est déjà le seul morceau digne d'être appelé tuerie en cette fin 2004 et début détonnant 2005, mais bref, les morceaux "Morning Has Broken, "Charge The Guns" et encore "Team Meat" procèdent véritablement à une démonstration hors-norme de bonne musique saturée hantée par des paroles speedées et mystiques ("I'm the son, i'm the son, i'm the son & the son of God....!!!"): de la musique gargantuesque et qui ne connaît plus le terme de silence, mais qui refuse le culte du bruit ambiant et propose un chaos sonore mélodiquement pervers, épatant et jouissif.
Pas plus de 25 minutes d'orgasme sonique, merci.
Excellent !   18/20



Posté le 10 avril 2005 à 16 h 21

Attention choc sonore. Exit les Strokes,les Vines et autres bobos en décrépitude, bonjour les Eighties Matchbox B-Line Disaster et leurs guitares qui sentent le cadavre en putréfaction. On met l'ampli au max, la disto en route et on se lance dans ce voyage sans retour !

Les petits jeunes (20 ans de moyenne d'âge) de Brighton ouvrent les hostilités avec "Celebrate Your Mother", où Guy McKnight fait étalage ses capacités vocales, qui n'ont rien à envier à celles d'outre-tombe de Lux Interior. On enchaîne rapidement sur "Chicken", qui ne fait que conforter le climat malsain dans lequel baigne l'auditeur à l'écoute de cette galette. "Whack Of Shit" se fait lancinante, pesante, ponctuée d'éclairs de furie sauvage, avec une basse vrombissante.
"Psychosis Safari" est tout simplement monstrueuse, avec un refrain à la limite de l'indus, la rythmique surpuissante s'y faisant assomante tandis qu'Andy Huxley assène sans coup férir ses rageux coups de médiator. Vient "Giant Bones" et son intro dégénérée, véritable avalanche de riffs distordus, puis son atmosphère toute en breaks. "Fishfingers", "Charge The Guns", "Morning Has Broken" et "Team Meat" continuent sur cette lancée, sans jamais relâcher la pression, avant que l'album s'achève sur "Presidential Wave", titre malsain, qui se fait tour à tour ultra-violent puis blues mortuaire.
Un premier album plus éreintant qu'une pluie de larsens mais qui provoque une addiction irréversible pour qui ose se frotter à ces fougueux et prometteurs britanniques.

Celebrate TEMBD !
Exceptionnel ! !   19/20



Posté le 07 mai 2006 à 15 h 20

D'emblée, Dead Kennedys, The Cramps, Joy Division et Zen Guerilla arrivent à l'esprit quand cet objet expédie en vingt cinq minutes dix missiles psychotiques. D'emblée, Marilyn Manson est réduit en tantouse pathétique pour club du troisième âge. D'emblée, on sent comme des envies impulsives de ressortir les vieux comics des cartons et jouir des bagarres entre les superhéros et les superméchants. Ouais, ces BD emplies d'onomatopées violentes toutes les deux cases à savourer sur fond de ce skeud de série Z gothique et frappadingue.
WOOOUAAAAAAAOOOUF!!!
Très bon   16/20







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