Bento
Diamond Days |
Label :
Diamond Day |
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Alors qu'on attendait un nouvel album début 2011, Silverchair annonçait via un long message que, finalement, cela n'arriverait pas, pas à court terme en tout cas. Visiblement, les envies des trois membres du groupe étaient devenues trop différentes pour qu'un album qui convienne à chacun puisse voir le jour.
S'il est évident que Daniel Johns est celui que l'on attend le plus au tournant, c'est pourtant Ben Gillies, batteur du trio de Newcastle, qui a dégainé le premier.
Ben Gillies avait déjà profité d'un break de Silverchair pour se lancer dans un autre projet intitulé Tambalane dont le seul album à ce jour est sorti en 2005. On sait aussi qu'il a coécrit plusieurs chansons de Silverchair aux débuts du groupe avant que Daniel Johns ne fasse cavalier seul dans ce domaine.
Ce nouveau projet, intitulé Bento (oui comme les tupperwares japonais), n'est donc pas une réelle surprise si ce n'est que cette fois, Ben Gillies abandonne ses fûts (bien qu'il ait enregistré la plupart des parties batterie du disque) pour occuper le poste de frontman.
Tout d'abord, on notera que "Diamond Days" est un disque résolument pop-rock, ce qui fera peut-être enfin taire ceux qui pensaient que le virage pop de Silverchair durant les années 2000 était uniquement la volonté d'un Daniel Johns tyrannique.
"Diamond Days", c'est également le titre d'ouverture et premier single de l'album. Un titre plutôt accrocheur où l'on découvre la voix de Ben Gillies que personne n'avait jamais réellement entendu jusqu'ici. Et si cette dernière ne subjugue pas, elle n'est pas désagréable pour autant. En revanche, mieux vaut éviter de regarder la vidéo de ce single au risque de – au choix- être découragé d'écouter la suite ou d'être pris d'un fou rire tant le néo-chanteur en fait des caisses.
Bref, hormis un premier titre sympathique, le reste du disque s'avère moins efficace à la première écoute. Néanmoins, si on lui laisse sa chance, l'album se révèle assez plaisant à l'instar du gentiment psychédélique "Miss My Mind".
D'une manière générale, on sent la volonté du groupe (car oui, s'en est un, même si on a plus tendance à le voir en tant que projet solo) de peaufiner ses morceaux et d'apporter au disque une certaine variété même si globalement, une légère monotonie finit tout de même par s'installer.
Quoiqu'il en soit, seule la fin du disque pourra laisser réellement perplexe, d'abord parce qu'"April Fool" vire un peu trop variété pour être pris au sérieux, puis parce que "Naked Next To Me (After Dinner Mint)", titre sans grand relief de moins de trois minutes, clôt l'album un peu étrangement, laissant l'impression d'un travail pas tout à fait terminé.
Plutôt fade de prime abord, Diamond Days mérite l'indulgence et se révèle plutôt sympathique au fil des écoutes.
Certains reprocheront, parfois à juste titre, les errances de Ben Gillies en ce qui concerne les paroles de ses chansons, tout comme le fait que certains passages soient franchement convenus. Néanmoins, en partant du postulat que l'on n'attendait pas forcément grand-chose de ce disque, et qu'il s'agit d'une première pour Ben Gillies à ce poste, Diamond Days s'en sort honorablement.
Reste à voir qui il pourra intéresser, à part éventuellement les amateurs de pop gentillette, car il n'est pas dit que les fans de Silverchair y trouveront leur compte.
S'il est évident que Daniel Johns est celui que l'on attend le plus au tournant, c'est pourtant Ben Gillies, batteur du trio de Newcastle, qui a dégainé le premier.
Ben Gillies avait déjà profité d'un break de Silverchair pour se lancer dans un autre projet intitulé Tambalane dont le seul album à ce jour est sorti en 2005. On sait aussi qu'il a coécrit plusieurs chansons de Silverchair aux débuts du groupe avant que Daniel Johns ne fasse cavalier seul dans ce domaine.
Ce nouveau projet, intitulé Bento (oui comme les tupperwares japonais), n'est donc pas une réelle surprise si ce n'est que cette fois, Ben Gillies abandonne ses fûts (bien qu'il ait enregistré la plupart des parties batterie du disque) pour occuper le poste de frontman.
Tout d'abord, on notera que "Diamond Days" est un disque résolument pop-rock, ce qui fera peut-être enfin taire ceux qui pensaient que le virage pop de Silverchair durant les années 2000 était uniquement la volonté d'un Daniel Johns tyrannique.
"Diamond Days", c'est également le titre d'ouverture et premier single de l'album. Un titre plutôt accrocheur où l'on découvre la voix de Ben Gillies que personne n'avait jamais réellement entendu jusqu'ici. Et si cette dernière ne subjugue pas, elle n'est pas désagréable pour autant. En revanche, mieux vaut éviter de regarder la vidéo de ce single au risque de – au choix- être découragé d'écouter la suite ou d'être pris d'un fou rire tant le néo-chanteur en fait des caisses.
Bref, hormis un premier titre sympathique, le reste du disque s'avère moins efficace à la première écoute. Néanmoins, si on lui laisse sa chance, l'album se révèle assez plaisant à l'instar du gentiment psychédélique "Miss My Mind".
D'une manière générale, on sent la volonté du groupe (car oui, s'en est un, même si on a plus tendance à le voir en tant que projet solo) de peaufiner ses morceaux et d'apporter au disque une certaine variété même si globalement, une légère monotonie finit tout de même par s'installer.
Quoiqu'il en soit, seule la fin du disque pourra laisser réellement perplexe, d'abord parce qu'"April Fool" vire un peu trop variété pour être pris au sérieux, puis parce que "Naked Next To Me (After Dinner Mint)", titre sans grand relief de moins de trois minutes, clôt l'album un peu étrangement, laissant l'impression d'un travail pas tout à fait terminé.
Plutôt fade de prime abord, Diamond Days mérite l'indulgence et se révèle plutôt sympathique au fil des écoutes.
Certains reprocheront, parfois à juste titre, les errances de Ben Gillies en ce qui concerne les paroles de ses chansons, tout comme le fait que certains passages soient franchement convenus. Néanmoins, en partant du postulat que l'on n'attendait pas forcément grand-chose de ce disque, et qu'il s'agit d'une première pour Ben Gillies à ce poste, Diamond Days s'en sort honorablement.
Reste à voir qui il pourra intéresser, à part éventuellement les amateurs de pop gentillette, car il n'est pas dit que les fans de Silverchair y trouveront leur compte.
Pas mal 13/20 | par Billyjoe |
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