The Stranglers
La Folie |
Label :
Liberty |
||||
Ceux qui ont eu la chance de découvrir The Stranglers lors de la sainte année punk avaient sans doute été séduits ou intrigués par une bande de machos offrant des concerts incendiaires portés par la basse omniprésente du franco anglais bagarreur JJ Burnel. Puis les compos des étrangleurs se sont affinées à partir de The Raven qui offrait une musique plus subtile mais pas plus sage pour autant. Tout un aspect poétique avait alors émergé. Les Stranglers prenaient un nouveau tournant, plus civilisé, plus raffiné sans perdre l'énergie créatrice des débuts. Mieux, ils donnaient ainsi à la singularité de leur musique initiale un nouveau souffle, des raisons de continuer d'exister.
La Folie représente à mes yeux le sommet artistique de ce nouveau tournant. Mélodique, inspiré, audacieux, surprenant, ce sixième album est une réussite absolue. Un compromis parfait entre l'énergie punk de Rattus Norvegicus et les guitares élégantes de Feline.
Dès le premier titre la basse de Burnel est toujours aussi présente. L'ombre des Doors pèse toujours (mais de façon très assumée) derrière les notes de clavier de Dave Greenfield. Qu'importe l'inspiration, ces notes de claviers même lorsqu'elles pourraient sonner trop new wave sont merveilleusement portées par une puissante ligne de basse: l'osmose parfaite. Eloignés de cette structure globale qui constitue la majorité des morceaux (et fonctionne très bien) surgissents des ovnis, des miracles: le célébrissime "Golden Brown", l'oppressant "Let me introduce you to the family", le faussement serein titre éponyme. Ce dernier raconte un fait divers sordide de cannibalisme survenu à Paris en 1981. Pourtant à la base de cette atrocité il y a l'amour fou. C'est ce que l'on ressent à l'écoute de cet album semblant flirter maintes fois avec la folie. Le vertige du mal, du beau, du fou mêlés dans une quête éperdue d'absolu.
La Folie représente à mes yeux le sommet artistique de ce nouveau tournant. Mélodique, inspiré, audacieux, surprenant, ce sixième album est une réussite absolue. Un compromis parfait entre l'énergie punk de Rattus Norvegicus et les guitares élégantes de Feline.
Dès le premier titre la basse de Burnel est toujours aussi présente. L'ombre des Doors pèse toujours (mais de façon très assumée) derrière les notes de clavier de Dave Greenfield. Qu'importe l'inspiration, ces notes de claviers même lorsqu'elles pourraient sonner trop new wave sont merveilleusement portées par une puissante ligne de basse: l'osmose parfaite. Eloignés de cette structure globale qui constitue la majorité des morceaux (et fonctionne très bien) surgissents des ovnis, des miracles: le célébrissime "Golden Brown", l'oppressant "Let me introduce you to the family", le faussement serein titre éponyme. Ce dernier raconte un fait divers sordide de cannibalisme survenu à Paris en 1981. Pourtant à la base de cette atrocité il y a l'amour fou. C'est ce que l'on ressent à l'écoute de cet album semblant flirter maintes fois avec la folie. Le vertige du mal, du beau, du fou mêlés dans une quête éperdue d'absolu.
Excellent ! 18/20 | par Sonic |
En ligne
507 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages