Silver Apples
Silver Apples |
Label :
Kapp |
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Suicide qui rencontrerait la compagnie des lapins bleus.
Mais si vous savez, Emilie (la petite fille, pas le ramasseur scolaire) qui rêve de s'envoler sur les plumes de Julien Clerc, avec un Henry Salvador qui lui somme de tourner les pages... je digresse, je digresse.
Cet album séminal date de cette superbe année 1968, mais il pourrait très bien sortir demain.
Un bel exemple de DIY, de sonorités improbables, et pour cause, Simeon fabriquait lui même ses synthés, les faisant sonner comme un theremin, une onde martenot, voire même le plus récent des korg. la batterie de Danny Taylor rythme ses élucubrations d'un krautrock martial, sans pour autant dénigrer ses influences les plus jazzy.
Ce duo nous entraîne, nous vrille littéralement le cerveau, réussissant même à introduire une fanfare bavaroise sur "Program", pour mieux repartir en un krautrock sauvage, bouclant des violons classiques, des dialogues incompréhensible, toujours au service de cette voix haut perché, nonchalante...
"Velvet Cave" pourrait être un "Ghost Rider" épique, dans une belle utopie où Alan Vega aurait tout du type sympa.
Simeon n'a jamais brandit de chaîne de vélo devant son public que je sache.
En neuf titres, ils font de ce premier jet un exemple, une référence sonore encore revendiquée aujourd'hui, par Zombie Zombie notamment.
Le psychédélisme synthétique à son apogée.
Les albums suivants confirmeront.
L'utopie a (parfois) du bon.
Mais si vous savez, Emilie (la petite fille, pas le ramasseur scolaire) qui rêve de s'envoler sur les plumes de Julien Clerc, avec un Henry Salvador qui lui somme de tourner les pages... je digresse, je digresse.
Cet album séminal date de cette superbe année 1968, mais il pourrait très bien sortir demain.
Un bel exemple de DIY, de sonorités improbables, et pour cause, Simeon fabriquait lui même ses synthés, les faisant sonner comme un theremin, une onde martenot, voire même le plus récent des korg. la batterie de Danny Taylor rythme ses élucubrations d'un krautrock martial, sans pour autant dénigrer ses influences les plus jazzy.
Ce duo nous entraîne, nous vrille littéralement le cerveau, réussissant même à introduire une fanfare bavaroise sur "Program", pour mieux repartir en un krautrock sauvage, bouclant des violons classiques, des dialogues incompréhensible, toujours au service de cette voix haut perché, nonchalante...
"Velvet Cave" pourrait être un "Ghost Rider" épique, dans une belle utopie où Alan Vega aurait tout du type sympa.
Simeon n'a jamais brandit de chaîne de vélo devant son public que je sache.
En neuf titres, ils font de ce premier jet un exemple, une référence sonore encore revendiquée aujourd'hui, par Zombie Zombie notamment.
Le psychédélisme synthétique à son apogée.
Les albums suivants confirmeront.
L'utopie a (parfois) du bon.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Lok |
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