Naked Raygun
Jettison |
Label :
Caroline |
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Dans la quête effrénée de tout amateur de musique un peu intégriste il existe des instants où, après avoir fouillé, dépoussiéré, sous la vase se trouve une pépite. En ce sens, ce sont les nouveaux chercheurs d'or à la poursuite d'une richesse artistique plutôt que mercantile. Les heures passées chez les disquaires, sur internet, les yeux vitreux, le café à la main, ne mangeant que des pâtes afin de payer le prochain disque dont on ne connais pas encore le nom. Et soudain le voilà, Jettison de Naked Raygun. Un disque de geeks d'après la pochette. Parfait !
S'il fallait donner un équivalent, ça serait à coup sur "Let It Be" des Replacements. Le même punk'n roll, chaud et rauque, une version moins bof que les jouissifs Motorhead, précurseur de Weezer. Dans la mecque du rock alternatif que fut Chicago au tournant des années 80-90, Naked Raygun se distingue par son coté plus pop et "accessible" voir héroïque. Les trois premiers morceaux sont des hits en puissance ou l'influence des Buzzcock se fait sentir malgré le gros son et la testostérone. Que dire de ce "Soldier Requiem" qui ouvre le disque ou de ce "Walk In Cold" et de sa trompette. Le rock comme il devrait toujours être : basique et instinctif.
Alors oui parfois le bruitisme revient au galop. On est à Chicago, demeure de Touch'n Go. La production est inégale et quelques morceaux en souffrent, en particulier les trois lives de fin. Mais l'important n'est pas là. Écouter "Vanilla Blue", le reste semble accessoire. L'impression de se retrouver après une errance auditive prédomine. Un retour aux sources si on veut.
S'il fallait donner un équivalent, ça serait à coup sur "Let It Be" des Replacements. Le même punk'n roll, chaud et rauque, une version moins bof que les jouissifs Motorhead, précurseur de Weezer. Dans la mecque du rock alternatif que fut Chicago au tournant des années 80-90, Naked Raygun se distingue par son coté plus pop et "accessible" voir héroïque. Les trois premiers morceaux sont des hits en puissance ou l'influence des Buzzcock se fait sentir malgré le gros son et la testostérone. Que dire de ce "Soldier Requiem" qui ouvre le disque ou de ce "Walk In Cold" et de sa trompette. Le rock comme il devrait toujours être : basique et instinctif.
Alors oui parfois le bruitisme revient au galop. On est à Chicago, demeure de Touch'n Go. La production est inégale et quelques morceaux en souffrent, en particulier les trois lives de fin. Mais l'important n'est pas là. Écouter "Vanilla Blue", le reste semble accessoire. L'impression de se retrouver après une errance auditive prédomine. Un retour aux sources si on veut.
Très bon 16/20 | par Eddie |
En écoute : https://nakedraygun.bandcamp.com/album/jettison
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