The Monsters
The Hunch |
Label :
Record Junkie |
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Bon, par respect oublions le premier LP relativement loupé des Monsters et considérons The Hunch comme le premier véritable album du groupe suisse le plus cinglé. Et là, tout de suite, ça cause. Fini le psychobilly plan-plan. Beat-man passe la surmultipliée et se lâche en injectant ses véritables marottes dans son psychobilly : du garage, du surf, du garage, du rockabilly sauvage Hasil-Adkins-style et surtout un peu de garage. Les Monsters se transmutent d'un groupe sympa mais chiant à une horde de fous furieux hurlant la bave aux lèvres. Miam!
The Hunch se divise en deux parties indépendantes. Sur la première face des morceaux studio, entrecoupés d'interludes tirés de bandes annonce ou de films de séries B fifties, présentent la nouvelle donne : des rythmes vaudous, des hurlements de sauvages, un son tranchant et un sens inné pour balancer des titres dansants imparables. Un peu comme des Cramps sous amphétamines (dont ils reprennent d'ailleurs le "Drug Train"). La mutation est totale et le résultat terrible.
La seconde face est occupée par un live non moins énervé où des titres du groupe côtoient des reprises garages (Sonics, Troggs...) ou pas (une version possédée de "Be Bop A Lula", classique pourtant barbant habituellement). Certains titres des helvètes joués ici restent d'ailleurs encore inédits sur album malgré leur excellence. C'est le cas du bourrin "Psycho Over Europe" et de l'hommage au sacro-saint groupe "The Kinks". Même les morceaux faiblards de Masks trouvent ici un intérêt après avoir subi tant de supplices.
The Hunch se divise en deux parties indépendantes. Sur la première face des morceaux studio, entrecoupés d'interludes tirés de bandes annonce ou de films de séries B fifties, présentent la nouvelle donne : des rythmes vaudous, des hurlements de sauvages, un son tranchant et un sens inné pour balancer des titres dansants imparables. Un peu comme des Cramps sous amphétamines (dont ils reprennent d'ailleurs le "Drug Train"). La mutation est totale et le résultat terrible.
La seconde face est occupée par un live non moins énervé où des titres du groupe côtoient des reprises garages (Sonics, Troggs...) ou pas (une version possédée de "Be Bop A Lula", classique pourtant barbant habituellement). Certains titres des helvètes joués ici restent d'ailleurs encore inédits sur album malgré leur excellence. C'est le cas du bourrin "Psycho Over Europe" et de l'hommage au sacro-saint groupe "The Kinks". Même les morceaux faiblards de Masks trouvent ici un intérêt après avoir subi tant de supplices.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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