Liquid Liquid
Slip In And Out Phenomenon |
Label :
Domino |
||||
New-York. Charnière 70/80. Le punk mourrait, la new wave répondait, la no wave attaquait, le hip-hop naissait... Au milieu de ce bordel créatif où le rythme supplantait définitivement la mélodie, Liquid Liquid. De la basse, des percus (congas, marimba nous voilà) et c'est à peu près tout. Et cela aura suffit.
Suffit pour faire entrer Liquid Liquid dans la cour surpeuplée des groupes qui ont vachement influencé untel mais n'ont jamais eu de succès. Du Grandmaster Flash aux trois points d'exclamation, ils ne sont pas moindres les gens à devoir quelque chose à ce groupe, auteur seulement de 3 ep et de quelques immortels morceaux. Un plus que les autre. "Cavern". Parce que c'est sans doute là, l'apogée de leur urbaine tribalité. Un summum de groove glacé qui se danse à la lumière des néons bleutés. Du clubbing côté obscur de la force. Déja rien que l'intro, c'est du réflexe de Pavlov : les poils se dressent et les membres s'agitent. Même ceux qui ont horreur de danser, j'vous jure, ne peuvent s'empêcher de bouger leur gras derrière sur un "Cavern".
Et il y en a quelques autres qui lui arrivent à la cheville, voir à l'épaule, sur cette compilation. Slip In And Out Phenomenon. La deuxième et sans aucun doute définitive, consacrée au groupe. Car il y a tout, des démos aux lives. 23 titres. C'est un peu beaucoup tout de même, et se lasser d'une formule percussive qui en appelle à la transe sinon point de salut, c'est malheureusement loin d'être un crime. Il y a même certaines choses assez embarrassantes chez Liquid Liquid, pas aidé par un 'chanteur' (couineur ?) vraisemblablement traumatisé par l'image publique d'un John Lydon ("Lub Dup" ou bienvenue chez les fous aux QI négatifs).
N'empêche, n'empêche, Liquid Liquid est de ceux dont il faut se souvenir. Ces New-Yorkais, armés de références multiples (de la samba au punk) et de soif d'expérimentation auront, à la manière d'ESG (partenaire de label), poussé l'avant-garde sur le dancefloor sans qu'il se casse la gueule. Au contraire, avec Liquid Liquid, il fait même le moonwalk.
Suffit pour faire entrer Liquid Liquid dans la cour surpeuplée des groupes qui ont vachement influencé untel mais n'ont jamais eu de succès. Du Grandmaster Flash aux trois points d'exclamation, ils ne sont pas moindres les gens à devoir quelque chose à ce groupe, auteur seulement de 3 ep et de quelques immortels morceaux. Un plus que les autre. "Cavern". Parce que c'est sans doute là, l'apogée de leur urbaine tribalité. Un summum de groove glacé qui se danse à la lumière des néons bleutés. Du clubbing côté obscur de la force. Déja rien que l'intro, c'est du réflexe de Pavlov : les poils se dressent et les membres s'agitent. Même ceux qui ont horreur de danser, j'vous jure, ne peuvent s'empêcher de bouger leur gras derrière sur un "Cavern".
Et il y en a quelques autres qui lui arrivent à la cheville, voir à l'épaule, sur cette compilation. Slip In And Out Phenomenon. La deuxième et sans aucun doute définitive, consacrée au groupe. Car il y a tout, des démos aux lives. 23 titres. C'est un peu beaucoup tout de même, et se lasser d'une formule percussive qui en appelle à la transe sinon point de salut, c'est malheureusement loin d'être un crime. Il y a même certaines choses assez embarrassantes chez Liquid Liquid, pas aidé par un 'chanteur' (couineur ?) vraisemblablement traumatisé par l'image publique d'un John Lydon ("Lub Dup" ou bienvenue chez les fous aux QI négatifs).
N'empêche, n'empêche, Liquid Liquid est de ceux dont il faut se souvenir. Ces New-Yorkais, armés de références multiples (de la samba au punk) et de soif d'expérimentation auront, à la manière d'ESG (partenaire de label), poussé l'avant-garde sur le dancefloor sans qu'il se casse la gueule. Au contraire, avec Liquid Liquid, il fait même le moonwalk.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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