The Three O'Clock
Sixteen Tambourines |
Label :
Frontier |
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La légende raconte que c'est Michael Quercio, sous le ton de la gaudriole, qui donna son nom à une scène de L.A. se réfugiant face aux idioties eighties, dans les bras douillets du psyché sixties : Paisley Underground. Sous cette bannière à la référence Velvet, combattirent parmi les groupes les plus excitants de la patrie ricaine.
Michael Quercio dont le nom est probablement moins connu que celui de Greg le millionnaire, lui, était capitaine des Three O'Clock. D'abord Salvation Army avant de changer de nom car l'armée visée ne pouvait le tolérer, les Three O'Clock ont comme une poignée de groupes Paisley Undergound, éraflé d'une main tendue les portes du succès. Les Californiens furent même pendant un temps à la cour de Prince en personne, la diva naine alors au faîte de sa gloire Purple.
Mais avant cela, avant la mainstreamisation (synonyme comme toujours de débâcle en cette période pré-nirvanesque), les Three O'clock ont essuyé les bancs de l'indé avec rare panache et absolu talent. Sixteen Tambourines, leur premier album (couplé aujourd'hui avec l'ep Baroque Hoedown), peut témoigner la tête haute et le geste sûr de ce savoir-faire caché pour une pop s'extasiant le regard perdu dans un ciel étincelant. Pas une once de désarroi dans cette pop saccharinée à la main lourde. Diabétique du genre s'abstenir.
Dans ce baume au cœur appliqué avec le soin d'un scarabée pepperisé, que d'hymnes à la joie, bien moins sérieux que celui de Beethoven, plein de claviers rutilants, chantés par un Quercio d'une niaiserie délicieuse. Une voix de gosse idiot qui peut, soyons une nouvelle fois prévenant, rebuter de plein fouet les allergiques aux chants héliumesques. Pas croyable cette voix.
Encore moins croyable, c'est que les Three O'clock soient restés dans les tréfonds d'une mémoire rock vacillante. Un groupe capable de pondre un aussi fantastique "An So We Run", le genre de morceau à procurer sur commande des picotements dans le bassin allégreux, ne devrait en aucun cas dans un monde parfait, avoir son nom inscrit sur cette fichue liste des oubliés de l'oubli.
Michael Quercio dont le nom est probablement moins connu que celui de Greg le millionnaire, lui, était capitaine des Three O'Clock. D'abord Salvation Army avant de changer de nom car l'armée visée ne pouvait le tolérer, les Three O'Clock ont comme une poignée de groupes Paisley Undergound, éraflé d'une main tendue les portes du succès. Les Californiens furent même pendant un temps à la cour de Prince en personne, la diva naine alors au faîte de sa gloire Purple.
Mais avant cela, avant la mainstreamisation (synonyme comme toujours de débâcle en cette période pré-nirvanesque), les Three O'clock ont essuyé les bancs de l'indé avec rare panache et absolu talent. Sixteen Tambourines, leur premier album (couplé aujourd'hui avec l'ep Baroque Hoedown), peut témoigner la tête haute et le geste sûr de ce savoir-faire caché pour une pop s'extasiant le regard perdu dans un ciel étincelant. Pas une once de désarroi dans cette pop saccharinée à la main lourde. Diabétique du genre s'abstenir.
Dans ce baume au cœur appliqué avec le soin d'un scarabée pepperisé, que d'hymnes à la joie, bien moins sérieux que celui de Beethoven, plein de claviers rutilants, chantés par un Quercio d'une niaiserie délicieuse. Une voix de gosse idiot qui peut, soyons une nouvelle fois prévenant, rebuter de plein fouet les allergiques aux chants héliumesques. Pas croyable cette voix.
Encore moins croyable, c'est que les Three O'clock soient restés dans les tréfonds d'une mémoire rock vacillante. Un groupe capable de pondre un aussi fantastique "An So We Run", le genre de morceau à procurer sur commande des picotements dans le bassin allégreux, ne devrait en aucun cas dans un monde parfait, avoir son nom inscrit sur cette fichue liste des oubliés de l'oubli.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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