Ultra Vivid Scene
Joy : 1967 - 1990 |
Label :
4AD |
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Le groupe, proche des Pixies, gagne sur son album suivant en punch et en luminosité. Les guitares sont beaucoup plus chaleureuses et accueillantes : elles distillent des arpèges divins, éclaircies (enfin presque !) des distorsions, et se livrent à de superbes parties divines, traçant des courbes, des rosaces et des lignes évanescentes.
Ultra Vivid Scene s'autorise des sorties, et celles-ci sont du plus bel effet : mélodies plus ouvertes, mais plus immédiates aussi, elles atteignent l'auditeur par leur finesse miraculeuse qui saute aux premières écoutes. Les chansons gagnent en arabesques. Sur fond de batterie plus mordante et variée : de manière à entraîner celui qui jetterai une oreille sur cet album, un des meilleurs de ces années là, vers des délices tortueux de mélodies chatoyantes et tendrement mélancoliques, faussement suaves.
Pour la suite, avec Rev, il se situera vers des abords plus troubles, pour l'instant il ne s'agit que de pop empoisonnée.
Quand bien même Kurt est obsédé par la mort et le cynisme (d'où le titre, tout en second degré morbide), l'album est en fait aguichant, sensuel, et porté sur les drogues.
La voix se laisse tranquillement couler, toujours aussi soufflée mais un peu plus près du micro cette fois-ci, en une sorte de persuasion pernicieuse, désireuse de faire dériver la musique vers une berceuse planante...
Ultra Vivid Scene s'autorise des sorties, et celles-ci sont du plus bel effet : mélodies plus ouvertes, mais plus immédiates aussi, elles atteignent l'auditeur par leur finesse miraculeuse qui saute aux premières écoutes. Les chansons gagnent en arabesques. Sur fond de batterie plus mordante et variée : de manière à entraîner celui qui jetterai une oreille sur cet album, un des meilleurs de ces années là, vers des délices tortueux de mélodies chatoyantes et tendrement mélancoliques, faussement suaves.
Pour la suite, avec Rev, il se situera vers des abords plus troubles, pour l'instant il ne s'agit que de pop empoisonnée.
Quand bien même Kurt est obsédé par la mort et le cynisme (d'où le titre, tout en second degré morbide), l'album est en fait aguichant, sensuel, et porté sur les drogues.
La voix se laisse tranquillement couler, toujours aussi soufflée mais un peu plus près du micro cette fois-ci, en une sorte de persuasion pernicieuse, désireuse de faire dériver la musique vers une berceuse planante...
Bon 15/20 | par Vic |
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