Big'n
Discipline Through Sound |
Label :
Skin Graft |
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Dans la série des groupes très influencés par Shellac, Big'n n'a pas manqué de soumettre son grain de sauvagerie à la scène noise de Chicago.
Ces neufs titres sont soudés les uns aux autres par une pelleté de rythmes obstinés et malsains, ponctués de grognements screamos digne du Loup-garou de Londres. Un chant dont il faut impérativement avoir les paroles sous les yeux pour en comprendre les sombres propos, sans quoi on a l'impression d'écouter de lointains gargarismes. Albini étant en terrain connu, il n'a aucun mal à caresser les compositions dans le sens du poil avec une production étouffante, simple mais velue, rendant ce groupe quasi-anonyme plus puissant et presque aussi menaçant qu'un Jesus Lizard en colère. Si faire la différence parmi de nombreuses autres formations du même son n'est pas forcement facile, il est inévitable que Discipline Through Sound malmène la moindre âme qui s'y attarde, l'angoisse y étant omniprésente. On encaisse, on intériorise, on subit... ce qui est le minimum requit pour être satisfait d'un album de ce style.
Et une longue ghost track pour faire durer un peu plus le cauchemar...
Ces neufs titres sont soudés les uns aux autres par une pelleté de rythmes obstinés et malsains, ponctués de grognements screamos digne du Loup-garou de Londres. Un chant dont il faut impérativement avoir les paroles sous les yeux pour en comprendre les sombres propos, sans quoi on a l'impression d'écouter de lointains gargarismes. Albini étant en terrain connu, il n'a aucun mal à caresser les compositions dans le sens du poil avec une production étouffante, simple mais velue, rendant ce groupe quasi-anonyme plus puissant et presque aussi menaçant qu'un Jesus Lizard en colère. Si faire la différence parmi de nombreuses autres formations du même son n'est pas forcement facile, il est inévitable que Discipline Through Sound malmène la moindre âme qui s'y attarde, l'angoisse y étant omniprésente. On encaisse, on intériorise, on subit... ce qui est le minimum requit pour être satisfait d'un album de ce style.
Et une longue ghost track pour faire durer un peu plus le cauchemar...
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
Réédition vinyle en 2003.
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