Fischerspooner
Odyssey |
Label :
Capitol |
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Attention ! Ce disque est un piège...
Il réussira à embarquer les adeptes du #1 sur des pistes plus douces et plus pop tout en gardant un pied dans l'electro-luxe pétillant et merveilleusement dynamique.
Les rythmes sont plus coulants et plus accueillants, et la voix de Casey est juste assez léchée pour vous entraîner vers le fameux piège redoutable dont je suis la victime... Car les mélodies sont imparables !
Après deux petites écoutes seulement elles s'immiscent et s'agrippent, impossible de s'en débarrasser.
S'il est inutile de s'étendre sur le visuel de l'album, réussi car digne des diplômés en art que sont les camarades, on notera par contre la présence de Mirwais à la production; le très efficace "Just Let Go" ; un adorable "Get Confused" écrit par l'inégalable David Byrne et enfin, un titre pondu par feue l'écrivaine new-yorkaise activiste Susan Sontag, "We Need A War", qui a failli passer à la trappe car trop "engagé". Quand Casey proposa de changer les paroles par "We Need It", car il n'assumerait pas de chanter cette phrase en concert, Doubleyou venait d'arriver à la réélection et Susan Sontag insista en avançant l'argument que ce mot "War" allait être à nouveau présent au quotidien dans les médias et le conscient collectif et qu'il était temps que Casey arrive à s'y faire... et à le chanter...
Comme nous tous !
Il réussira à embarquer les adeptes du #1 sur des pistes plus douces et plus pop tout en gardant un pied dans l'electro-luxe pétillant et merveilleusement dynamique.
Les rythmes sont plus coulants et plus accueillants, et la voix de Casey est juste assez léchée pour vous entraîner vers le fameux piège redoutable dont je suis la victime... Car les mélodies sont imparables !
Après deux petites écoutes seulement elles s'immiscent et s'agrippent, impossible de s'en débarrasser.
S'il est inutile de s'étendre sur le visuel de l'album, réussi car digne des diplômés en art que sont les camarades, on notera par contre la présence de Mirwais à la production; le très efficace "Just Let Go" ; un adorable "Get Confused" écrit par l'inégalable David Byrne et enfin, un titre pondu par feue l'écrivaine new-yorkaise activiste Susan Sontag, "We Need A War", qui a failli passer à la trappe car trop "engagé". Quand Casey proposa de changer les paroles par "We Need It", car il n'assumerait pas de chanter cette phrase en concert, Doubleyou venait d'arriver à la réélection et Susan Sontag insista en avançant l'argument que ce mot "War" allait être à nouveau présent au quotidien dans les médias et le conscient collectif et qu'il était temps que Casey arrive à s'y faire... et à le chanter...
Comme nous tous !
| Très bon 16/20 | par X_Bassetian |
La version limitée se présente en un digipack et contient ces titres supplémentaires : un remix de "Just Let Go" par Thin White Duke et "Down Up" chanté par Lizzy Yoder. Enfin, un titre non répertorié dont on peut aisément deviner le titre: "I Need A Pill", ouvre le disque.
Posté le 11 décembre 2005 à 22 h 34 |
Bel album que voilà, Fischerspooner et son electro-new wave confirmant les qualités qu'on avait pu découvrir sur leur opus de 2001. Odyssey est en effet doté de nombreux tubes potentiels comme "Just Let Go", "Cloud", ou "A Kick in the Teeth". Petit problème cependant, les quatre premiers morceaux sont tellement accrocheurs que la suite de l'album ne peux qu'amener une légère déception, et ceci alors que "We Need a War", "Get Confused" ou encore "Happy" sont nettement plus que de bonnes faces B. En résumé, les deux hommes semblent s'améliorer avec le temps, et on attend la suite de leurs aventures avec impatience.
Bon 15/20
Posté le 10 août 2008 à 23 h 19 |
Après un premier opus résolument médiocre, y compris le pseudo-hit "Emerge", Warren Fischer et Casey Spooner reviennent en nous offrant, cette fois ci, un album beaucoup plus abouti, totalement séduisant par son immédiate efficacité.
Ainsi, Odyssey nous présente un véritable recueil de tubes clubber avec des titres tels que "Never Win", "We Need A War", "Happy", "All We Are"... Non, rectification, finalement, le seul tube s'avère être l'album dans son intégralité.
S'armant de diversité, avec des sons électro, pop, house, rock, Fisherspooner parvient à s'échapper du schéma beaucoup trop techno de #1.
Alors oui les deux complices new-yorkais perdent la spontanéité et l'originalité (abusive) de #1 et gagnent certes en superficialité et sophistication, il n'empêche que leur second album n'en reste pas moins alléchant.
Ainsi, Odyssey nous présente un véritable recueil de tubes clubber avec des titres tels que "Never Win", "We Need A War", "Happy", "All We Are"... Non, rectification, finalement, le seul tube s'avère être l'album dans son intégralité.
S'armant de diversité, avec des sons électro, pop, house, rock, Fisherspooner parvient à s'échapper du schéma beaucoup trop techno de #1.
Alors oui les deux complices new-yorkais perdent la spontanéité et l'originalité (abusive) de #1 et gagnent certes en superficialité et sophistication, il n'empêche que leur second album n'en reste pas moins alléchant.
Bon 15/20
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