The Cleaners From Venus
Midnight Cleaners |
Label :
Man At The Off Licence / Calypso Now |
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On sent que les membres de The Cleaners From Venus ont cherché à étoffer leur son depuis leur premier album sorti l'année précédente, ce que confirme également On Any Normal Monday, paru la même année que ce Midnight Cleaners.
Par contre, on ressent toujours une certaine indifférence, voire même peut-être un certain dédain, vis à vis du succès, du fait d'entamer Midnight Cleaners par un instrumental qui ne va pas rameuter les foules, à l'instar du "Swinging london", complètement décalé pour l'époque, qui entamait ce "Blow away your troubles". Et on ne peut pas dire que le morceau suivant relève le défi : un morceau d'honnêtes artisans de la pop, sans prétentions commerciales, aucune. Pourtant le groupe de Newell nous a déjà prouvé qu'ils étaient capables de pondre des morceaux aux mélodies et aux trouvailles parfois bien accrocheuses, ce que ne dément pas " Only a shadow " avec son jeu de guitare jangle pop novateur et sa texture mélodique romantique et emportée ( Paddy Mc Aloon a du aimer ...) !
On retrouve aussi cette tension romantique, portée par un synthétiseur et un saxophone dans "Corridors of dream" : décidément on est pas au bout de ses surprises avec ce groupe, plutôt terrible avec son air de ne pas y toucher et qui n'a de cesse de nous ballotter de tous cotés, mobilisant régulièrement des instruments variés et renouvelés.
Ils réitèrent en ce sens avec l'excellent et poignant "Wivenhoe bells 2". Pourquoi 2 ? : parce qu'il s'agit d'une version allongée d'un morceau qu'on trouvait déjà sur "Blow Away Your Troubles" avec ajout de plusieurs éléments qui lui donnent une autre dimension ( ils feront de même avec un autre morceau de ce dernier, le splendide "Marylin on a train", qu'on retrouvera sur leur 4éme album, "In The Golden Autumn").
Avec le titre éponyme, morceau jazzy déclamatoire à la Section 25, les Cleaners reviennent à leurs amours expérimentales, saxo encore à l'appui.
"Factory Boy" marque, quant à lui le retour vers un néo-psychédélisme à la XTC, sur fond d'arpèges jangle, une petite spécialité du groupe. D'ailleurs, profitons en pour signaler que cette année la (1982) , le parcours de The Cleaners, qui a débuté à peu près en même temps que celui de leurs frères d'armes d' XTC, est plus varié voire intéressant que celui de ces derniers. Et profitons en pour rapeller qu'Andy Partridge produira l'album solo le plus "successfull" de Martin Newell, "The Greatest Living Englishman" et qui, s'il n'est pas tout-à-fait du niveau des albums de The Cleaners From Venus l'ayant précédé, à mon goût, recèle quant même plusieurs petites perles !.
Au final, après avoir écouté leurs 3 premiers albums, on peut assez clairement envisager qu'il a quand même dû falloir que The Cleaners From Venus y mettent bien de la mauvaise volonté pour être passés à coté d'une reconnaissance plus large que celle qui fut la leur à l'époque, ceci tellement leur capacité à ne pas produire de déchets est flagrante !
Par contre, on ressent toujours une certaine indifférence, voire même peut-être un certain dédain, vis à vis du succès, du fait d'entamer Midnight Cleaners par un instrumental qui ne va pas rameuter les foules, à l'instar du "Swinging london", complètement décalé pour l'époque, qui entamait ce "Blow away your troubles". Et on ne peut pas dire que le morceau suivant relève le défi : un morceau d'honnêtes artisans de la pop, sans prétentions commerciales, aucune. Pourtant le groupe de Newell nous a déjà prouvé qu'ils étaient capables de pondre des morceaux aux mélodies et aux trouvailles parfois bien accrocheuses, ce que ne dément pas " Only a shadow " avec son jeu de guitare jangle pop novateur et sa texture mélodique romantique et emportée ( Paddy Mc Aloon a du aimer ...) !
On retrouve aussi cette tension romantique, portée par un synthétiseur et un saxophone dans "Corridors of dream" : décidément on est pas au bout de ses surprises avec ce groupe, plutôt terrible avec son air de ne pas y toucher et qui n'a de cesse de nous ballotter de tous cotés, mobilisant régulièrement des instruments variés et renouvelés.
Ils réitèrent en ce sens avec l'excellent et poignant "Wivenhoe bells 2". Pourquoi 2 ? : parce qu'il s'agit d'une version allongée d'un morceau qu'on trouvait déjà sur "Blow Away Your Troubles" avec ajout de plusieurs éléments qui lui donnent une autre dimension ( ils feront de même avec un autre morceau de ce dernier, le splendide "Marylin on a train", qu'on retrouvera sur leur 4éme album, "In The Golden Autumn").
Avec le titre éponyme, morceau jazzy déclamatoire à la Section 25, les Cleaners reviennent à leurs amours expérimentales, saxo encore à l'appui.
"Factory Boy" marque, quant à lui le retour vers un néo-psychédélisme à la XTC, sur fond d'arpèges jangle, une petite spécialité du groupe. D'ailleurs, profitons en pour signaler que cette année la (1982) , le parcours de The Cleaners, qui a débuté à peu près en même temps que celui de leurs frères d'armes d' XTC, est plus varié voire intéressant que celui de ces derniers. Et profitons en pour rapeller qu'Andy Partridge produira l'album solo le plus "successfull" de Martin Newell, "The Greatest Living Englishman" et qui, s'il n'est pas tout-à-fait du niveau des albums de The Cleaners From Venus l'ayant précédé, à mon goût, recèle quant même plusieurs petites perles !.
Au final, après avoir écouté leurs 3 premiers albums, on peut assez clairement envisager qu'il a quand même dû falloir que The Cleaners From Venus y mettent bien de la mauvaise volonté pour être passés à coté d'une reconnaissance plus large que celle qui fut la leur à l'époque, ceci tellement leur capacité à ne pas produire de déchets est flagrante !
Excellent ! 18/20 | par Slowdown |
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