FACS
Lifelike |
Label :
Trouble In Mind |
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Hasard du calendrier ou volonté de mimétisme, Facs sort son second album pile un an après Negative Houses. Une petite cassette de 22 minutes à vendre sur les concerts pour faire patienter entre les deux, un disque solo de Brian Case chez Hands In The Dark un peu avant et voilà Lifelike qui nous arrive avec le printemps.
Autant on peut trouver des pleines palettes de disques qui sentent l'été, qui évoquent le fantasme de Venice Beach, autant ce deuxième disque ne respire pas la farandole insouciante et avinée. Lifelike est court, tout juste une petite demi-heure, mais plus aurait sans doute été trop tant la tension qui se dégage de ce disque est propice aux malaises les plus profonds. Avec seulement une guitare, une basse et une batterie et 2/3 effets (façon de parler, il y en a sans doute beaucoup plus), ils arrivent à faire dégager ce quelque chose qui vous happe des le début, cette sorte d'expérimentation évolutive qui suit la route tracée par Disappears, abreuvée évidemment par les équipées sauvages mais solitaire de Brian. Chaque instrument trouve sa place, s'insinue diaboliquement dans chaque interstice pour mieux se déployer et moduler sa présence au gré de l'avancée rythmique.
Car malgré toute l'expérimentation déployée ici, c'est bien sur la rythmique de Noah Leger que repose le trio, à la fois créative et déstructurée. Une osmose qu'on pourrait appeler ça je crois bien. Certains y verraient certainement une image moderne du krautrock, une sorte d'avant-garde hypnotique et qui prend le temps. La voix de Brian, telle un instrument ne prend pas toute la place, elle intervient au moment le plus opportun, le moins attendu aussi, ne sachant jamais de quel effet elle sera fardée.
C'est un disque bien étrange que ce Lifelike. Comme si Disappears avait laissé de coté tout le coté accrocheur de sa musique, s'était délesté de son coté pop ((oui,oui, il y avait clairement un coté pop chez eux) pour revenir à quelque chose de plus primal, à la fois brut et travaillé à l'extrême. Une osmose que je vous disais.
Autant on peut trouver des pleines palettes de disques qui sentent l'été, qui évoquent le fantasme de Venice Beach, autant ce deuxième disque ne respire pas la farandole insouciante et avinée. Lifelike est court, tout juste une petite demi-heure, mais plus aurait sans doute été trop tant la tension qui se dégage de ce disque est propice aux malaises les plus profonds. Avec seulement une guitare, une basse et une batterie et 2/3 effets (façon de parler, il y en a sans doute beaucoup plus), ils arrivent à faire dégager ce quelque chose qui vous happe des le début, cette sorte d'expérimentation évolutive qui suit la route tracée par Disappears, abreuvée évidemment par les équipées sauvages mais solitaire de Brian. Chaque instrument trouve sa place, s'insinue diaboliquement dans chaque interstice pour mieux se déployer et moduler sa présence au gré de l'avancée rythmique.
Car malgré toute l'expérimentation déployée ici, c'est bien sur la rythmique de Noah Leger que repose le trio, à la fois créative et déstructurée. Une osmose qu'on pourrait appeler ça je crois bien. Certains y verraient certainement une image moderne du krautrock, une sorte d'avant-garde hypnotique et qui prend le temps. La voix de Brian, telle un instrument ne prend pas toute la place, elle intervient au moment le plus opportun, le moins attendu aussi, ne sachant jamais de quel effet elle sera fardée.
C'est un disque bien étrange que ce Lifelike. Comme si Disappears avait laissé de coté tout le coté accrocheur de sa musique, s'était délesté de son coté pop ((oui,oui, il y avait clairement un coté pop chez eux) pour revenir à quelque chose de plus primal, à la fois brut et travaillé à l'extrême. Une osmose que je vous disais.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
En écoute :
https://wearefacs.bandcamp.com/album/lifelike
https://wearefacs.bandcamp.com/album/lifelike
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