Panda Bear
Buoys |
Label :
Domino |
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Il faut croire que rejouer dans son entièreté Sung Tongs d'Animal Collective avec son camarade Avey Tare a redonné de bonnes idées créatrices à Panda Bear. Pour démarrer 2019 il reprend la recette d'il y a 15 ans en arrière, l'épure des "collages / délires sonores entre potes" et garde l'essentiel : la guitare acoustique, la boîte à rythmes, sa voix et de la reverb partout partout partout – ainsi est créé Buoys. Ah et j'allais oublier, Rusty Santos, l'ingénieur du son sur Sung Tongs, est de la partie !
Son précédent album Panda Bear Meets The Grim Reaper était bien plaisant aux premières écoutes, mais était devenu assez vite lassant au fil du temps... ici ce problème ne se pose pas, Buoys fait partie des grandes réussites de l'artiste (9 chansons au total dont 1 seule assez moyenne) – oui, vous pourriez avoir envie de dire "mais l'album vient tout juste de sortir, comment il peut l'affirmer aussi vite ?"... eh bien ce disque est effectivement sorti le 08 Février, cette chronique est écrite aux alentours de cette date, mais comme ça arrive parfois de nos jours, Buoys a leaké des mois en avance (fin Novembre 2018) et comme un gros mort de faim avide de nouveautés, je me suis jeté dessus sans aucune gêne ("j'ai acheté le CD" me dis-je pour me donner bonne conscience). Et depuis je me repasse le disque plusieurs fois par mois avec toujours autant de plaisir.
9 chansons donc, pour une demi-heure homogène. Panda Bear réussit à installer une ambiance apaisante tout du long à l'exception de la fameuse chanson moyenne que j'ai évoqué juste au-dessus "Inner Monologue" ; en réalité ce n'est pas qu'elle est vraiment moyenne, bien au contraire, mais c'est seulement qu'entendre 4min37 d'une belle mélodie à la guitare avec des percussions justement utilisées ça aurait suffit... sauf qu'il a fallu qu'il demande à une amie de rajouter par-dessus des pleurs... ce n'est pas très agréable ou alors peut-être si vous voulez vous foutre le bourdon volontairement.
Homogène je disais, écoutez la première piste "Dolphin", si vous êtes conquis, c'est tout bon, vous êtes partis pour aimer ce disque ; si c'est le contraire... inutile de continuer l'écoute. Les rythmes se ressemblent, c'est comme si on était entré dans une boucle sonore avec assez de changements pour continuer à rester captivé. Il a un petit truc de magique cet album, il détient ce que j'appelle "l'effet Jumanji" : c'est hypnotique, ça intrigue, ça t'attire, t'as envie d'y aller, tu ne sais pas pourquoi, c'est simplement instinctif.
Panda Bear retrouve une flamme créatrice bienvenue ; Buoys pourrait être un nouveau départ autant pour sa carrière solo que pour Animal Collective.
Son précédent album Panda Bear Meets The Grim Reaper était bien plaisant aux premières écoutes, mais était devenu assez vite lassant au fil du temps... ici ce problème ne se pose pas, Buoys fait partie des grandes réussites de l'artiste (9 chansons au total dont 1 seule assez moyenne) – oui, vous pourriez avoir envie de dire "mais l'album vient tout juste de sortir, comment il peut l'affirmer aussi vite ?"... eh bien ce disque est effectivement sorti le 08 Février, cette chronique est écrite aux alentours de cette date, mais comme ça arrive parfois de nos jours, Buoys a leaké des mois en avance (fin Novembre 2018) et comme un gros mort de faim avide de nouveautés, je me suis jeté dessus sans aucune gêne ("j'ai acheté le CD" me dis-je pour me donner bonne conscience). Et depuis je me repasse le disque plusieurs fois par mois avec toujours autant de plaisir.
9 chansons donc, pour une demi-heure homogène. Panda Bear réussit à installer une ambiance apaisante tout du long à l'exception de la fameuse chanson moyenne que j'ai évoqué juste au-dessus "Inner Monologue" ; en réalité ce n'est pas qu'elle est vraiment moyenne, bien au contraire, mais c'est seulement qu'entendre 4min37 d'une belle mélodie à la guitare avec des percussions justement utilisées ça aurait suffit... sauf qu'il a fallu qu'il demande à une amie de rajouter par-dessus des pleurs... ce n'est pas très agréable ou alors peut-être si vous voulez vous foutre le bourdon volontairement.
Homogène je disais, écoutez la première piste "Dolphin", si vous êtes conquis, c'est tout bon, vous êtes partis pour aimer ce disque ; si c'est le contraire... inutile de continuer l'écoute. Les rythmes se ressemblent, c'est comme si on était entré dans une boucle sonore avec assez de changements pour continuer à rester captivé. Il a un petit truc de magique cet album, il détient ce que j'appelle "l'effet Jumanji" : c'est hypnotique, ça intrigue, ça t'attire, t'as envie d'y aller, tu ne sais pas pourquoi, c'est simplement instinctif.
Panda Bear retrouve une flamme créatrice bienvenue ; Buoys pourrait être un nouveau départ autant pour sa carrière solo que pour Animal Collective.
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
En écoute :
https://pandabearmusic.bandcamp.com/album/buoys
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