Jorge Bernstein & The Pioupioufuckers

Meet Kim At The Bernstein Corporation: Violence Ultimatum

Meet Kim At The Bernstein Corporation: Violence Ultimatum

 Label :     Super Apes 
 Sortie :    vendredi 02 novembre 2018 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio  Numérique   

Jorge Bernstein & The Pioupioufuckers meet Kim vous envoie leurs riffs Punk/Hard-Rock en plein dans votre face et tant pis si vous n'êtes pas du matin ! Quoi ? Vous n'écoutez pas ce genre de musique pour vous mettre en forme et passer une agréable journée ?! Eh bien il va falloir vous y mettre et si vous prenez ce disque, je peux vous garantir que votre barre d'énergie va très vite se remplir.

Officiellement Violence Ultimatum n'est pas un simple album, ni un double EP, ni un split... C'est à la fois le nouvel album de Jorge Bernstein & The Pioupioufuckers (j'adore ce nom) et le nouveau Kim ; une seule chose à faire pour considérer l'un ou l'autre, vous retournez la pochette – double artwork signé Halfbob !

"Une soirée avec le fantôme de Bon Scott", c'est comme ça que le disque aurait pu être sous-titré tellement la voix y fait penser – elle ne la copie pas, elle l'évoque. Un gars qui ne connaît pas trop la discographie d'AC/DC pourrait facilement tomber dans le panneau ; "ah c'est une démo de leurs débuts ?" qu'il pourrait se dire – oui je dis "démo" parce que tout cet album a cette touche "vite fait, bien fait, avec passion" ; ce n'est pas de l'amateurisme (ou alors pleinement assumé, car ça joue parfois assez faux), ce sont des gars qui crachent leurs tripes sans se cacher derrière une production léchée. Puis ils n'ont pas besoin d'une telle production pour créer un morceau épique de 8min ("Amelia Parano") qui fait office de clôture et quelle clôture !

Les seuls moments où j'ai eu du mal, c'est avec "Violence In The Air" et ses paroles en anglais chantées avec cet accent teeellement français... Outch ça pique les oreilles – ça peut devenir marrant au fil des écoutes, mais malheureusement ça me sort tout de suite du disque ("White Flag" s'en sort mieux). Pourtant la suite redevient bonne avec la 2nde partie, mais y'a toujours cette chanson, "Arnaud Le Gouëfflec Is Deaf" qui me freine un peu (pas fan du style "petit Rammstein bretons")... Au final je la passe et je profite du reste.

Tous ces foufous réunis ont réussi à faire un bon album, sans rien inventer, sans rien ajouter au paysage musical, juste en partageant une passion commune, une rage et une joie de jouer ensemble. Merci les gars de me mettre en forme certains matins !


Très bon   16/20
par Beckuto


  En écoute :
https://superapeslabel.bandcamp.com/album/violence-ultimatum


Proposez votre chronique !







Recherche avancée
En ligne
282 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Selon vous, quel intérêt les side-projects offrent-ils au rock indé ?