Soyuz Bear
Black Phlegm |
Label :
Zanjeer Zani |
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Pour moi, Toulouse a longtemps eu l'image d'une ville musicalement insupportable. Sans doute la faute à des écoutes forcées et répétées de Zebda ou du collectif des Motivés. J'avais commencé à faire un rejet massif tout en sachant pertinemment que tout n'était pas à agonir (les premiers Manimal, entre autres, valaient le détour) mais il n'y avait rien à faire, je préférais la sœur bordelaise au Métal toujours un peu festif des formations de la ville rose.
Depuis, si j'en crois les styles pratiqués, les choses ont évolué et il semble ne plus faire aussi bon vivre dans cette capitale de l'ovalie. Une preuve avec Soyuz Bear dont Black Phlegm est le premier album.
Six titres pour trente minutes d'un mélange de Doom et de Sludge tendance crasseux, c'est-à-dire lorgnant sur les Eyehategod et Bongzilla, sans pour autant atteindre leur niveau, il ne peut pas y avoir systématiquement des miracles. Cela ne veut pas pour autant dire que la musique du quatuor est inintéressante : convenue certes mais bien jouée, bien produite, avec, à titre personnel, un faible pour quand ça joue vraiment lentement (les ralentissements de "Scrub", "Swollen") et que les guitares partent en larsens, ce qui arrive plutôt rarement : le groupe préfère les riffs costauds aux égarements de cordes rouillées.
Concrètement, il n'y a pas vraiment de défauts à relever. Certes je n'entends là rien de très original mais la qualité d'interprétation compense suffisamment, sans compter que les gars ont tout le temps pour affiner leur style et faire mûrir leur personnalité. À suivre...
Depuis, si j'en crois les styles pratiqués, les choses ont évolué et il semble ne plus faire aussi bon vivre dans cette capitale de l'ovalie. Une preuve avec Soyuz Bear dont Black Phlegm est le premier album.
Six titres pour trente minutes d'un mélange de Doom et de Sludge tendance crasseux, c'est-à-dire lorgnant sur les Eyehategod et Bongzilla, sans pour autant atteindre leur niveau, il ne peut pas y avoir systématiquement des miracles. Cela ne veut pas pour autant dire que la musique du quatuor est inintéressante : convenue certes mais bien jouée, bien produite, avec, à titre personnel, un faible pour quand ça joue vraiment lentement (les ralentissements de "Scrub", "Swollen") et que les guitares partent en larsens, ce qui arrive plutôt rarement : le groupe préfère les riffs costauds aux égarements de cordes rouillées.
Concrètement, il n'y a pas vraiment de défauts à relever. Certes je n'entends là rien de très original mais la qualité d'interprétation compense suffisamment, sans compter que les gars ont tout le temps pour affiner leur style et faire mûrir leur personnalité. À suivre...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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