The Soft Pink Truth

Do You Want New Wave Or Do You Want The Soft Pink Truth?

Do You Want New Wave Or Do You Want The Soft Pink Truth?

 Label :     Soundslike 
 Sortie :    octobre 2004 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

[Chronique en aveugle #21] Le rédacteur ne savait rien de l'identité de l'artiste dont il a chroniqué le présent album.


L'expérience interdite, second tour. Le "destin" a décidé , après un album de type "Rock", de m'envoyer quelque chose de plus "Electro", ou en tout cas avec un peu de synthé dedans, car je sais que là-haut ils savent que j'aime le bon son et les bonnes guitares électriques bien mélodiques tout autant que les bonnes machines et bon claviers bien hypnotiques et captivants.

Après donc avoir reçu un mail discret d'une société de l'ombre ("Nous transférons", qu'ils disent...), contenant un message laconique et un lien ésotérique vers l'album mystère, je réussis à charger- je ne sais encore comment ,tant mes compétences sont limitées- les fichiers occultes qui m'ouvriront ou non les portes orgiaques de la délectation musicale ultime, si chère à mes sens et à ma recherche d'absolu sonique.

Une fois installés sur mon ordinateur transportable sous le dossier Machete (j'aurais vraiment dû choisir un autre pseudo, Popaul Austère, ça aurait été plus marrant pour quelqu'un qui chercherait à fouiller dedans ou T1000 Louis, bref...), j'ouvre la première porte vers l'inconnu, pour m'enfoncer donc dans cette écoute à l'aveugle (parce qu'à la sourde, ça n'aurait pas marché et que sans les bras non plus) : c'est de l'électro, ça sonne un peu comme du LCD Soundsystem à prix discount, c'est sympathique et rigolo, le chanteur il dit tout plein de trucs qu'il veut pas qu'on lui enlève, il y a du petit synthé sympa, ça peut être bien pour l'été.
La deuxième piste est purement électro, avec une voix féminine cette fois-ci, c'est plus robotique et répétitif. Disons que ça passe, la chanson étant pas trop longue. Les paroles se veulent anti-système, c'est cool. Suit une petite interlude d'une minute, du mix gloubiboulga, avec un peu de tout et de n'importe quoi. Retour à du plus linéaire sur la quatrième plage, peut-être même trop linéaire, le beat étant sans doute trop répétitif pour moi (c'est le principe de l'électro aussi mais bon...). Passons la cinquième : on dirait qu'il y a la chanteuse des Ting Tings dessus, en tout cas la voix ressemble. Là encore, des paroles doucement tendancieuses sont déclamées, ainsi que dans le titre qui suit (de manière plus explicite). Malheureusement, cela me laisse un peu de marbre. Je pourrai défendre le côté artisanal, un peu bricolé du son, du beat léger qui prend pas la tête, mais je peine à vraiment me laisser prendre.
C'est un peu plus dynamique sur la rythmique du septième titre, mais ça reste trop fade encore à mon goût (désolé...), Il est question de Jésus dans la huitième piste et d'homosexualité dans la neuvième, c'est volontairement contestataire, j'apprécie l'intention mais musicalement, l'érection auditive n'est pas au rendez-vous. L'album se termine par une dernière interlude hypnotique, quasiment sans habillage musical derrière.

Un peu déçu donc ce coup-ci, ça arrive et l'expérience est toujours bonne à prendre. J'ai écouté l'album dans divers contextes, et je n'ai malheureusement pas réussi à m'en enticher. Il a l'avantage d'être court et pourra très bien fonctionner en fond d'une autre activité. Il trouvera peut-être ses amateurs...


Passable   11/20
par Machete83


Proposez votre chronique !







Recherche avancée
En ligne
717 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
On vient de te dire que le morceau que tu as encensé est l'œuvre du groupe que tu conchies le plus