Mew

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 Label :     PIAS 
 Sortie :    vendredi 21 avril 2017 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

[Chronique en aveugle #13] Le rédacteur ne savait rien de l'identité de l'artiste dont il a chroniqué le présent album.


Chroniquer un disque sans connaître ni l'auteur, ni les titres ?! Exercice délicat, un peu pompeux aussi car je vais devoir convoquer mes références, les artistes que j'admire et ceux que j'abhorre.

Il ne s'agit pas d'aller glaner ici ou là des indices mais de critiquer le plus impartialement possible un disque. Le but donc, est le lâcher prise, l'oubli des habitudes. Ce cher Lok revêt donc l'habit d'un certain Jacob (pour ceux qui connaissent Lost) et l'île serait donc ces 13 titres inconnus, sans patronyme. Merci pour lui!

Lançons donc la bête, le 1er titre se place dans la catégorie Émo, Dream Pop à la Mercury Rev mais avec une production indigne et une voix plutôt déplaisante. La chanson scintille, galope et me fait penser à Jeniferever. C'est pas mal mais indigeste. Je me lève donc de mon fauteuil et cours me chercher une citrate de bétaïne avant de lancer le second. S'ensuit un morceau pop synthétique à la A-Ha, pas déshonorant mais qui ne me laissera pas un grand souvenir si ce n'est ce pont à 3'20 digne du générique de Supercopter (vous vous souvenez ?!). Bref, au moins je marre un peu...

Le 3ème titre est une énigme, ça débute comme du Rage Against The Machine, riff heavy pendant 20 secondes puis la mélodie pop apparait. Ce morceau est un curieux mélange entre Mika et The Smashing Pumpkins, un groupe donc qui ose ou qui fait n'importe quoi, à vous de voir... La piste 4 est sans doute le tube du disque. Pop, grandiloquent à la Coldplay et mélodie facile à retenir comme du Laurent Voulzy (ce n'est pas péjoratif!). J'ai l'impression de connaître ce truc, tellement proche de Kyte (groupe de post-rock anglais). La chanson suivante n'a que peu d'intérêt, même son que les précédentes mais en s'inspirant de Depeche Mode ou du Talk Talk des débuts. La piste 6 est ratée même jusqu'à son final mélancolique et rêveur, passons...heu non inutile de "causer" du morceau 7, mélange de Men At Work (pour le rythme et le saxo) et de pop synthétique moche.

Ah tiens, un slow (hihihihihi) pour le suivant, "In my head" répète le chanteur, effectivement t'es pas tout seul là dedans Mec!

Les deux morceaux suivant sont comme les précédents fades et négligeables. Et bizarrement, alors que je n'attendais plus rien voici la piste 11, quelques cordes, une guitare qui égraine des arpèges et une mélodie capiteuse. Pas non plus de quoi le réécouter 100 fois mais notons une amélioration certaine. C'est tout de même pompeux pour ne pas dire ambitieux, entre Supertramp, Mercury Rev et Radiohead.

La 12ème chanson, ne dure que 2mn40, pop rock sans consistance même pas efficace pour deux sous, même pas annonciatrice de la dernière piste (la 13ème oui! Merci Lok pour ce loooonnnng disque!!). Toujours pop mais la c'est le piano qui mène la danse, c'est niais, mièvre, en un mot pénible.


Au final, pas grand chose à sauver dans ce disque, la première piste peut-être, la onzième pourquoi pas!? Cela plaira sans doute à une oreille distraite ou mutilée mais pas à moi! J'ai beau le réécouter rien n'y fait, tant pis...


Pas terrible   9/20
par Twilliam


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