Casiotone For The Painfully Alone
Paris [Divan Du Monde] - mercredi 04 octobre 2006 |
Pas grand monde ce soir là au Divan Du Monde pour venir écouter Owen Ashworth, groupe à lui tout seul. Pourtant, l'artiste semble prometteur, et la salle une des meilleures de Paris, tant par le cadre que par l'acoustique.
La première partie est assurée par Dead Science, et c'est à se demander si même Arte voudrait de la musique de ce groupe pour illustrer les shows d'un performer hongrois dans un reportage diffusé entre 3 et 4 heures du matin. Musique soporifique au possible, et la timidité des applaudissements traduit bien l'ennui de la salle.
L'avantage d'un groupe comme Dead Science, c'est qu'on apprécie forcément ce qui arrive après. Owen Ashworth se retrouve donc seul entre synthés et samplers (plutôt décevant pour un concert de n'avoir que des boucles préprogrammées), mais le début du concert est décevant: notre homme-orchestre est trop occupé à lancer ses boucles et en oublie de chanter, et lorsqu'il y pense, il force trop. Du coup, même une chanson comme Love Connected (rappelant les plus grandes heures de OMD) devient plutôt fade. Dommage que la majorité des meilleures chansons aient subi ce traitement.
A la moitié du set, Dead Science reviendra sur scène, et l'arrivée de vrais instruments sera salutaire, car elle donnera enfin du corps aux chansons. Du moins au début, le style Dead Science ayant tendance à contaminer les chansons des autres.
2 reprises pour conclure, une de "Streets Of Philadelphia", chanson qui résume à merveille l'ouvre du groupe, enfin plutôt de l'homme (petite boite à rythme, nappes de synthés, voix marmonnante), mais gâchée par un chant encore une fois trop forcé, puis une excellente version de "Graceland" (Paul Simon).
L'homme a certes du talent, mais il lui reste encore à trouver la bonne formule.
La première partie est assurée par Dead Science, et c'est à se demander si même Arte voudrait de la musique de ce groupe pour illustrer les shows d'un performer hongrois dans un reportage diffusé entre 3 et 4 heures du matin. Musique soporifique au possible, et la timidité des applaudissements traduit bien l'ennui de la salle.
L'avantage d'un groupe comme Dead Science, c'est qu'on apprécie forcément ce qui arrive après. Owen Ashworth se retrouve donc seul entre synthés et samplers (plutôt décevant pour un concert de n'avoir que des boucles préprogrammées), mais le début du concert est décevant: notre homme-orchestre est trop occupé à lancer ses boucles et en oublie de chanter, et lorsqu'il y pense, il force trop. Du coup, même une chanson comme Love Connected (rappelant les plus grandes heures de OMD) devient plutôt fade. Dommage que la majorité des meilleures chansons aient subi ce traitement.
A la moitié du set, Dead Science reviendra sur scène, et l'arrivée de vrais instruments sera salutaire, car elle donnera enfin du corps aux chansons. Du moins au début, le style Dead Science ayant tendance à contaminer les chansons des autres.
2 reprises pour conclure, une de "Streets Of Philadelphia", chanson qui résume à merveille l'ouvre du groupe, enfin plutôt de l'homme (petite boite à rythme, nappes de synthés, voix marmonnante), mais gâchée par un chant encore une fois trop forcé, puis une excellente version de "Graceland" (Paul Simon).
L'homme a certes du talent, mais il lui reste encore à trouver la bonne formule.
Passable 11/20 | par Francislalanne |
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