Forum =The Libertines=
Pete Doherty, héros poète ou guguss scélérat?
 


Posté le 15 août 2005 à 12 h 17m 53s

ah la jeunesse ...


Posté le 15 août 2005 à 12 h 24m 34s

Tu ne crois pas si bien dire


Posté le 15 août 2005 à 14 h 44m 51s



c'est mieux que les mots ?


Posté le 29 septembre 2005 à 10 h 27m 35s

Libération de l'infâme

Par Olivier WICKER

mardi 27 septembre 2005





"Pete sera à Paris à 14 heures." "Il est 15 h 30, nous venons d'apprendre que Pete est toujours à Ibiza", s'excuse la jeune femme chargée de localiser le rocker anglais. Dernière nouvelle : "Pete a raté son avion mais un journal anglais lui a payé un billet, il sera sur scène vers 18 h 40." Interviewer Pete Doherty, 26 ans, icône de la nouvelle scène rock anglaise et, depuis peu, époux du top model Kate Moss, nécessite de la patience. Mais, une fois matérialisé, le chanteur des Babyshambles sait faire montre de politesse. Il prononce ses premiers mots en français : "Libération... Je sais ce que ce mot veut dire... Surtout depuis ma sortie de prison." (Deux mois pour le cambriolage de l'appartement de Carl Barat, guitariste des Libertines, son précédent groupe.) Ses yeux de panda fiévreux parcourent la cabine du bus où il s'est réfugié après son show. Il loge sa longue carcasse sur un minuscule siège en Skaï, allume une cigarette, sourit comme un môme : "C'est un peu bordélique, tout ça ?"

On ignore si "tout ça" désigne son entourage immédiat (guitariste et bassiste affalés, nouveaux amis "chargés de sa sécurité") ou s'il évoque plus largement un hypothétique cadre professionnel auquel il est incapable de se plier. De toute façon, Pete Doherty et ses Babyshambles n'ont plus de manager. "Il est à Las Vegas avec l'argent du groupe mais il s'est fait piquer ses papiers", rigole le guitariste Patrick Walden. Pete Doherty fait le point de la situation : "Je ne sais même pas comment me rendre à Londres, demain." Leur disque, déjà repoussé deux fois, est annoncé pour novembre mais la maison de disques reste prudente, d'autant que Doherty est capable de mettre ses nouvelles chansons gratuitement sur le Net sans prévenir personne. Au milieu de l'entretien, un message tombe sur un des portables des Babyshambles : "Salaud de Pete, je te trouve, je te tue." Doherty éclate de rire "C'est Jim, il a dû sortir de l'hôpital psychiatrique." Et d'expliquer que la voix éructante est celle d'un ancien de la bande, tombé dans le crack. "Les fois précédentes, il se contentait de menacer de violer ma mère", précise Doherty sur un ton badin.

La traque à laquelle il ne veut pas s'habituer, c'est celle des tabloïds. Depuis que les Libertines ont semé la zizanie dans une industrie musicale tout entière tournée vers "le produit", donnant des concerts dans la rue ou des appartements avant de se séparer dans une confusion apocalyptique, il est devenu la meilleure proie des paparazzi depuis Sid Vicious. La chronologie de ses frasques (vols, bagarres, cure avortée dans un monastère thaïlandais) peut se voir comme une performance de body art relayée par la presse trash. Yeux révulsés, paupières bistre, poitrine lacérée, coups et blessures en série... Son corps a été exposé par morceaux dans une escalade morbide. Depuis sa liaison avec Kate Moss, la curée est devenue sanglante. Il est perçu comme l'horrible rocker aux ongles sales et aux chemises déchirées, un "prince alarmant" (Vanity Fair) dépravant un prix de beauté internationale. Le pays entier, qui tolérait jusque-là les aventures de Kate Moss au pays des "rich and famous", n'a jamais accepté sa liaison avec Doherty, même si tous ceux qui les ont vus ensemble les décrivent comme fous amoureux l'un de l'autre. What Katie Did, chanson écrite par Pete Doherty à l'attention de Kate, transcrit assez bien leur état de postados transis ("You're sweet sweet girl/but it's a cruel world.") Pour les tabloïds pleins de hargne moralisatrice, ce couple (trop jeune, trop riche, trop limite) devait basculer un jour ou l'autre dans l'infamie. La semaine dernière, trois jours après leur mariage, le Daily Mirror lâchait sa sentence, étalant en une des photos du top model en train de sniffer de la cocaïne et de préparer des lignes pour les Babyshambles dans un studio d'enregistrement.

"En Angleterre, l'affaire est devenue monstrueuse, explique Alex Needham, rédacteur en chef du New Musical Express, l'hebdo rock de référence, les médias populaires se comportent comme un rouleau compresseur qui chercherait à les écraser. C'est terrible pour Kate, bien sûr, mais depuis qu'elle a 15 ans, elle travaille entourée d'avocats. Pour Pete, qui mène sa vie avec une spontanéité presque infantile et qui passe son temps entouré de béni-oui-oui, ça risque de devenir complètement chaotique." Confirmation d'Hedi Slimane, directeur artistique de Dior Homme qui voit régulièrement le chanteur depuis trois ans : "Autour de lui, et depuis peu autour de Kate, s'est organisée une sorte d'acharnement médiatique, de chasse à l'homme, totalement déconnectée de ce qu'ils sont l'un et l'autre."

Pour tromper ses chasseurs, le gibier Doherty a tenté plusieurs parades. Au printemps dernier, période où, selon un proche, "Pete était au plus bas", il a vendu lui-même à un tabloïd des photos où on le voyait fumer du crack. Une pratique de voyou, de junkie VIP (il reconnaît publiquement son addiction à l'héroïne), mais aussi une manière franche et originale de récupérer une partie des bénéfices que la presse à scandale tire de sa vie privée. Parfois, il utilise d'autres moyens pour régler ses comptes. L'été dernier, il a écrasé son poing sur le visage d'un cameraman qui l'importunait. "Je vais essayer d'être moins violent, nous confiait-il il y a un mois, mais avec ces types, il n'y a pas de solution : autant essayer d'arracher une par une les mauvaises herbes d'un champ immense. Vous savez, continuait-il, c'est très dégradant d'être l'objet de l'attention de ces gens, mais moi aussi je peux devenir très dégradant." Depuis l'affaire Kate Moss, il s'est promis de retrouver celui qui avait trahi son épouse.

Selon Hedi Slimane, "son statut d'icône ne peut être décodé à travers ses frasques, assez banales dans l'univers ultraritualisé du rock. Pete ne s'improvise pas rock star, il l'est à chaque instant". L'affirmation est étayée par de nombreuses saynètes de la légende Doherty, prouvant que l'animal a du panache, comme lorsqu'il est arrivé au tribunal de Londres, où il était convoqué pour menaces avec armes, debout dans une décapotable, chantant, une guitare à la main. En concert, il a noué avec ses fans une proximité perdue depuis des lustres, donnant son numéro de portable ou balançant ses pass par-dessus les gros bras de la sécurité. "Il sait qu'il a du charisme mais il est bien trop chaotique pour calculer quoi que ce soit, explique Alex Needham. Son style, c'est l'improvisation." Doherty, à sa façon, confirme : "Tout ça est très étrange. Un jour, je fais la queue dans la cantine d'une prison pour une assiette de riz-poulet. Le lendemain, je sors en boîte en costume Dior."

Un de ses amis l'a connu en uniforme, "élève appliqué" sur les bancs de l'école. Fils d'un sergent de l'armée britannique et d'une institutrice, Pete Doherty a passé son enfance dans différentes bases militaires. Il collectionnait les premières places à l'école, avec une préférence très marquée pour la littérature. Aujourd'hui, Pete Doherty peut déclamer des poèmes de Yeats devant une caméra de la BBC ou bien vous enjoindre de lire l'Anatomie de la mélancolie, volumineuse encyclopédie écrite au XVIIe par l'Anglais Robert Burton. Après le torrent de boue qui vient d'être déversé sur son couple, il n'est pas certain que Doherty trouve beaucoup de temps pour annoter des livres ou griffonner des sonnets en sirotant une bière au Boogaloo, son pub favori à Londres. "Je me sens tellement fatigué. On peut arrêter ?"


Posté le 29 septembre 2005 à 11 h 05m 50s

Parce qu'on devrait le plaindre en plus ???????


Posté le 29 septembre 2005 à 11 h 48m 38s

Il est plus à plaindre qu'autre chose non ? Etre accroc à l'héroine et au crack je le souhaite même pas à Private Joker.


Posté le 29 septembre 2005 à 11 h 52m 26s

Menteur !


Posté le 29 septembre 2005 à 12 h 00m 22s

Private est déjà addict aux choux de Bruxelles et à Laurent Ruquier. On va pas aller trop loin...


Posté le 29 septembre 2005 à 14 h 22m 59s

V'là comme ça doit être dure de s'injecter des choux d'Bruxelles, chapeau bas l'ami...


Posté le 29 septembre 2005 à 14 h 23m 48s

Hey, y'a queqlu'un qui résume l'affaire?


Posté le 29 septembre 2005 à 14 h 24m 49s

Pas plus dur que de s'injecter du Ruquier je pense car t'en reviens pas en règle generale


Posté le 20 décembre 2005 à 00 h 42m 07s

Posté le 20 décembre 2005 à 15 h 03m 03s

Quelle misère!


Posté le 06 janvier 2006 à 11 h 15m 59s

Pete doherty y m enerve. Moi je m extase pas devant un gars parce qu il est defonce toute la journee parce que ca fait cool et ca fait jeune rebel. Franchement je m en tape de ces deboires avec sa gonzesses et ses voisins. Y ferait mieux d apprendre a composer des morceaux parce que moi je me vois mal ecouter down in albion dans 10 ans, en fin chacun fait ce qui veut.


Posté le 06 janvier 2006 à 14 h 20m 14s



Je ne suis pas une très grande fan de ce personnage, j'avoue!.
Mais le faite que sa vie priver fassent les choux gras de certaines presse "people" est totalement pathétique!. Pete est pour moi le Rimbaud des temps moderne!, excellent poète : "maudit" mais je pense ( personnellement! ) que les poètes maudits sont les meilleurs.
Puis! j'en suis sûr que c'est un type bien qu'une autre façon, mes ses problèmes de drogues en fait de lui un loser et type minable! alors qu'au fond c'est vraiment un génie




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