Forum =Pixies=
1 pl. à vendre pour le 14 juin ! URGENT !!!
 


Posté le 07 juin 2004 à 23 h 25m 18s

Désolé d'être le n-ième à vendre une place, mais la personne qui devait venir avec moi a un empêchement.
J'ai donc une place à revendre au prix d'achat (33€) pour le 14 juin au Zénith.
Si quelqu'un n'a toujours pas de place et en rêve... Je suis à sa dispo.


Posté le 08 juin 2004 à 10 h 54m 25s

Bonjour.
Je suis très intéressé par ton offre, en plus revendre la place au prix d'achat c'est vraiment bon esprit (Ceci est un compiment)(De toute façon je suis tout à fait prêt à mettre un peu plus). Donc tiens moi au courant si tu ne l'a pas encore vendue.
Mon adresse: n-bereni@em-lyon.com

---[Edité le 08/06/2004 à 11 h 20 par ZutFlûteCrotte]---

Posté le 08 juin 2004 à 23 h 10m 24s

Salut,
Malheureusement elle est déjà partie, ce matin ! C'était prévisible, vue la notoriété du concert...
Désolé pour toi.

NB: Mon objectif n'était pas de me faire du pognon , mais de ne pas perdre d'argent


Posté le 10 juin 2004 à 20 h 10m 46s

Eh bien il ne me reste plus qu'à me rabattre sur les vendeurs d'ebay (qui apparemment n'ont pas la même façon de voir la chose que toi au sujet du pognon). Merci quand même.


Thom94

Posté le 10 juin 2004 à 21 h 02m 03s

Evite ebay, c'est vraiment l'arnaque(il y un mois des encheres partaent a plus de 100 euros la place pour le 7 juin), perso je suis allé lundi soir au concert sans billet et me suis fait proposer des billets sur le quai du metro!!! resultat j'ai craqué mes 50 euros mais saches que devant le zenith un paquet de type revendait leurs places et ils avaient l'air d'avoir bcp de mal, je suis sur qu'en attendant jusqu'a 19h30 tu peux en chopper une a moins de 40 euros, de plus, en plus des gugus qui veulent se faire de la gratte, il y avait aussi des gens "normaux" qui etaient en galere et revendaient leur places 33 euros.
Il faut juste le jouer fine.
En tout cas vous ne le regretterez pas, c'etait terrible.


Posté le 11 juin 2004 à 03 h 44m 29s

Trop tard, j'ai acheté ma place pour 50€, mais bon ça reste correct... Pour les revendeurs, t'as effectivement raison. J'étais déjà au concert lundi dernier et entre la sortie du métro et l'entrée du Zénith, y avait énormément de gars qui cherchaient à refourguer leurs places pour 33 euros. C'est clair qui y avait des gens "normaux" comme tu dis, mais moi j'ai surtout vu des gars chelou qui proposaient leurs "places pour Pixies" sans trop savoir de quoi il s'agissait. Or des revendeurs qui se débarrassent de leurs places au prix de vente, c'est suspect, non? Autre fait troublant, il semblerait qu'il y avait des places en vente au guichet (je ne dis pas que c'était le cas, j'ai simplement lu ça sur un autre forum, donc si quelqu'un peut confirmer...). Au fait vous avez eu l'impression que la salle était complète? (moi je m'en suis pas vraiment rendu compte puisque j'étais devant la scène).


Posté le 11 juin 2004 à 03 h 47m 19s

Oui oui, c'était très bien rempli.
Même si les gradins aux deux extrêmités sont parfois un peu vides, c'était très compact dans la fosse, je t'assure !!


Posté le 11 juin 2004 à 04 h 00m 04s

Au fait comment se fait-il qu'il n'y ait aucune chronique du concert sur le site? J'm'attendais à ce qu'il y en ait des dizaines dès le lendemain... C'est parce que vous relisez toutes les chroniques que les gens postent avant de les mettre sur le site, histoire de corriger les fautes d'orthographe?

---[Edité le 11/06/2004 à 04 h 06 par ZutFlûteCrotte]---

Thom94

Posté le 11 juin 2004 à 13 h 42m 22s

Il y a beaucoup d'avis sur le concert sur le forum des inrocks, sinon, y a la review du Monde:

Le son indélébile des Pixies, de retour sur scène après douze ans d'absence
LE MONDE | 10.06.04 | 13h26

Le mythique groupe de rock américain, séparé en 1992, s'est reformé pour une tournée triomphale. Si l'avenir des "farfadets" reste incertain, leurs chansons n'ont rien perdu de leur force.
Dans la ferveur de l'acclamation d'un Zénith parisien rempli jusqu'à la gueule, le souffle de l'hommage et de l'excitation. La majorité de ce public était trop jeune pour avoir vu sur scène les Pixies avant que le groupe américain, créé en 1986, se sépare en 1992. Douze ans après, l'engouement provoqué par cette tournée de reformation - les places de ce concert se sont vendues en une matinée - dépasse toutes les attentes.

Durant leur première carrière, les Pixies ne devinrent jamais un phénomène commercial majeur, mais, comme l'explique l'un de leurs fervents admirateurs, David Bowie, dans le DVD Pixies (4AD/Naïve) : "Comme pour le Velvet Underground, on avait l'impression que chaque acheteur d'un disque des Pixies voulait ensuite former un groupe." Parmi la multitude de témoignages recueillis à cette occasion, PJ Harvey, les membres de Blur et de Radiohead expliquent l'impact déterminant de cette découverte. Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana, aurait aussi pu témoigner, lui qui classait Surfer Rosa, le premier véritable album des Pixies, en haut de son Top 50 personnel.

Si, au milieu des années 1980, l'Angleterre avait été remuée par les émois pop des Smiths, la scène rock américaine semblait somnoler. Dans ce contexte, les parutions du mini-album Come On Pilgrim (1987), et surtout, de Surfer Rosa (1988) firent l'effet d'électrochocs. A la fois radicale et séduisante, signant la fin d'une décennie et l'introduction idéale aux années 1990, la musique des Pixies, mise en images par l'esthétique arty de leur maison de disques, le label anglais 4AD, et du graphiste Vaughan Oliver, donnait la rare impression d'atterrir de nulle part.

Fondés, à Boston, par les étudiants Charles Thompson, dit Black Francis (chant-guitare), et Joey Santiago (guitare), rejoints par la bassiste Kim Deal et le batteur David Lovering, les Pixies - les "farfadets" - se singularisaient par leur façon de marier les trouvailles formelles de la new wave britannique et l'intensité ébouriffée du rock hardcore américain, la violence bruitiste et un savoir-faire pop n'hésitant pas à remonter à la joliesse de la surf-music. Animées par l'excentricité bizarroïde de Black Francis, ces décharges étaient guidées par un soin obsessionnel apporté à l'impact sonore.

CONTRASTE ENTRE IMAGE ET SON

Ce son, indélébile signature du groupe, est retranscrit à l'identique sur la scène du Zénith dès Bone Machine, le titre d'ouverture. Une basse massive, une batterie gorgée de réverbération, des guitares aussi abrasives qu'accrocheuses manient les dynamiques avec une sauvage perfection. Le rock des Pixies est un jeu constant d'amplitudes et de textures, entre silence et déflagrations, câlins et passage à tabac.

Aujourd'hui comme hier, le contraste est saisissant entre cette furia sonique et l'immobilisme scénique du groupe. Un des mystères de cette musique hors norme est d'avoir été produite par des gens d'apparence banale et peu charismatique. Les kilos se sont ajoutés aux années pour Charles Thompson et Kim Deal, mais avec leurs partenaires Santiago et Lovering, l'alchimie musicale transcende toute limite.

Les Pixies n'ont jamais porté l'étendard d'une rébellion (comme les Sex Pistols), d'un clivage générationnel (comme les Who) ou d'une quête existentielle (comme Radiohead ou Nirvana). L'enjeu était d'abord esthétique. Le défi artistique, celui de la reproduction de leur répertoire, est aujourd'hui relevé haut la main. Peu importe, après cela, si les motivations premières de ces retrouvailles étaient financières, après les déboires des carrières solo de Charles Thompson, sous le nom de Frank Black, et de Kim Deal, au sein des Breeders.

Le concert est mené au pas de charge. En fond de scène, quatre sphères métalliques farcies de néons accentuent l'intensité blanche de cette musique (l'envoûtant Into the White). Les fans s'égosillent sur ces textes cryptés évoquant avec une morbidité pince-sans-rire le sexe, la peur, la vie extraterrestre. Ces chansons ne bouleversent pas l'affect mais vrillent l'imagination, à l'instar du cinéma de David Lynch, dont ils reprennent Lady in the Radiator Song, tiré du film Eraserhead.

Si les Pixies s'engouffrent à un moment dans un tunnel hardcore, soulignant leur ascendance punk, les sommets sont atteints sur des titres associant crissements extrêmes et perfection mélodique, six-cordes électrocutée et guitare sèche. Gigantic, Velouria, Where Is My Mind, Debaser, Monkey Gone to Heaven sont désormais des classiques dont le parfum novateur ne s'est jamais évanoui. Après deux albums - Surfer Rosa et Doolittle - considérés aujourd'hui comme des chefs-d'œuvre de l'histoire du rock, les Pixies avaient semblé sur la pente descendante avec Bossanova et Trompe le monde. La formule de leur carburant était sans doute appelée à vite se consumer. Il n'est pas certain que le groupe ait un avenir, il a en tout cas une œuvre.

Stéphane Davet


Pour des photos:
http://aftershow.free.fr/page_01.htm




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