J'écoute énormément cet album ces derniers temps et je me dis que j'ai rarement écouté un disque aussi dépressif que celui-ci. L'entrain de certains morceaux (I want the one I can't have, Barbarism begins at home, Nowhere fast) cache un mal latent relayé par des textes d'une tristesse absolue noyés au milieu d'une espèce de cabaret macabre (cf. les escapades 'tyroliennes' du chant de Morissey, les arpèges enjoués qui surgissent d'un coup et dynamisent les morceaux suscités, le rythme effréné sur lequel se conclut Barbarism begins at home, entres autres exemples), comme si de rien n'était, que le monde continue de tourner malgré tout. Un disque de malade, dans tous les sens du terme. Mais quand on arrive au milieu (5è et la 6è piste sur 10), on ne peut qu'être frappé par l'incandescence de ce mal. Ces paroles ont changé le cours de ma vie 'I am human and I need to be loved', 'I have seen it happen in other people's lives and now it's happening in mine' mais pas sûr que j'étais prêt à me prendre un tel wagon dans les dents, si poétique qu'il puisse être. Cela dit, l'ivresse que l'on retrouve sur 'Well I wonder' et le désir d'éternité qui y est exprimé sont directs et bouleversants, un de mes titres préférés des Smiths.

Quand je pense à ça, j'imagine ce que Morissey a dû ressentir quand le groupe s'est arrêté à la suite du magnifique 'Strangeways here we come', comme l'a dit un ami: "C'est au moment où on est au meilleur qu'il faut accepter de passer la main."

Tu sais Taki, parait même que des gens se sont suicidés lorsque le groupe s'est séparé!
J'avais lu ça je sais plus où.
Alors légende urbain ou réalité? Vu le fanatisme de certaine personne autour de ce groupe, ça m'étonnerait guère....

Bah carrément, Bérégovoy s'en est jamais remis.

C'est moche. Mais honnêtement, c'est pourquoi je rigolerai toujours jaune en écoutant ce disque. Au risque de passer pour un extrémiste, peu de gens ont compris qui étaient vraiment les Smiths. Il n'y a quoi voir les concerts c'est une honte. Alors que c'est une musique si lunaire, si solitaire, certains se sont jetés sur les Smiths comme si c'était de la viande en pâture. Meat is murder... Thom Yorke en parle dans Life in a Glasshouse, il expliquait je ne sais plus où que ce drame était très anglais... Au risque de passer pour un abruti fini, je chiale chaque fois que j'écoute Well I Wonder car je vois un couple de patineurs sifflés par une foule d'ivrognes alors qu'ils sont gracieux comme des cygnes...

Il y a qqch de pourri au royaume de ... Mais regardez le nombre de gens que ça a inspiré. Un jour, j'ai réalisé un collage photo où j'ai inscrit "les smiths m'ont sauvé la vie" dans le sens où ils m'ont montré que la connerie de leurs fans pouvait reposer sur leurs épaules. Money changes everything. Certes, oui, mais que pour ceux qui y croient.

La fin des Smiths montre à quel point la coruption ruine des vies. Je l'ai vu de mes propres yeux

Et bah mon taktak ! j'ai rarement vu un tel retournement de veste
Qu'est-ce que t'avais pas écris sur eux pourtant (un groupe surcoté, un chanteur trop théatral avec des chansons qui te faisaient marrer comme... Meat is murder)
Maintenant tu fais des collages dans un cahier à spirales avec la larme à l'oeil.

poy poy La vérité tu fais plaisir bouli

Ouais Taki, on peut dire que t'as vu La Lumière!
Tu as été converti, comme un incroyant que tu étais.
Saint Momo, t'as dit lève toi et marche, et tu as marché...
C'est beau.
Bernadette Soubirou Powwwwa!!!!!!

J'ai l'impression que Takichan à une sensibilité à fleur de peau. Et c'est une bonne chose !

Je désespère pas le mois prochain de lui faire brûler son disque de Kid A

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C'était mon avatar à une période

Http://www.huffingtonpost.com/2012/10/01/morrissey ... 30181.html

Sans surprise

www.slicingupeyeballs.com/2012/10/02/morrissey-mar ... hs-reunion

Franchement on a vu des reformations tellement improbables ces dernières années...après d'habitude c'est pour de la thune pas pour des économies d'entrecôtes....