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MONO (post rock/Japon) en concert mardi 22/11 à Strasbourg
 


Posté le 19 novembre 2005 à 20 h 41m 21s

Www.komakino.org présente

Mardi 22/11 (21h00) au Molodoï (19 rue du Ban de la Roche-Strasbourg) - 6 euro

MONO (post rock/Japon)
WORLD'S END GIRLFRIEND (electro ambiant/Japon)

MONO (post rock/Japon)
Une musique faite de tension viscérale, de sensibilité à fleur de peau, de murs de guitares servis par une production d'orfèvre. Au delà de toute considération technique, c'est l'aspect cinématographique de leur musique qui est frappant. Le temps perd toute pertinence, et l'on se retrouve dans un espace sans limite, suspendu de manière irréelle, les tonalités donnant une atmosphère magnifiquement mélancholique. MONO nous emmène auprès d'Orphée refusant la fatalité du temps, jusqu'à chanter éternellement son Eurydice disparue pour la faire revivre, quelqu'en soit le moyen.
Cette suspension se retrouve aussi dans l'aspect très elliptique de leur musique : derrière le vacarme de guitares incandescentes, la simple évocation, voire même in-vocation de mélodies, donnent une finesse bouleversante. On se retrouverait presque dans l'ambiance des livres de Kenzaburo, dans une légèreté pourtant grave, et une impression de vacarme environnant qui, en fait, n'est qu'accessoire.
Avec une musique incantatoire, sombre, qui ne fait qu'appeler l'auditeur à se plonger entièrement dans cette collection de huit estampes musicales, MONO signe deux véritables chef-d'œuvre avec leurs deux albums.
-millefeuille-

WORLD'S END GIRLFRIEND (electro ambiant/Japon)
World's End Girlfriend ne se méfie pas du grandiose. Ce japonais va de plus loin dans l'invention d'une musique qui se place hors de ce monde afin de mieux inventer son propre univers, de toutes pièces : des instrumentations néoclassiques et post-rock, des résidus electronica, des dissonances jazz et atmosphériques s'intègrent dans un même ensemble qui défie l'exclusivité des formes. Voilà des sons redevenus vierges de contexte, prêts à se rencontrer pour en créer un nouveau. On se remet alors à croire en la musique, comme on croit en une utopie, au gré d'ambiances de nulle part et de symphonies contemporaines inouïes. L'esthétique postmoderne aura rarement parue aussi tangible en sons que dans ce recours décomplexé à des sources musicales a priori hétérogènes, à l'expérimentation comme aux mélodies les plus universelles, et cela toujours au service d'émotions fortes. Tous nos repères d'auditeurs sont ici convoqués, pour voltiger aussitôt dans un formidable mouvement, spectaculaire, qui nous dépasse.
- infratunes-




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