Je viens de trouver sur Vimeo un ancien documentaire tv sur David Bowie datant de 74 et dénommé Cracked Actor

http://vimeo.com/16974132

C'est assez intéressant si on le remplace dans le contexte. C'est le David Bowie de David Live, entre Diamond Dogs et Young Americans. Complètement cocké à l'époque, maigre à l'extrême, encore un peu efféminé, sonné par le succès de Ziggy Stardust. Il n'est pas encore sûr de lui d'ailleurs, il parle de ses personnages, de ses mises en scène et de la façon don il souhaite exprimer sa personnalité. En fait, pour nous autres, Bowie a toujours été ce personnage arty et conceptuel, mais en 74, c'était finalement assez nouveau, pour lui également, et on voit qu'il tâtonne un peu.
En plus, il ya des vidéos des concerts de cette tournée, et ça vaut le détour, la mise en scène est fantasque à souhait, et rien que sa silhouette est fascinante. La version de Sweet Thing présentée est excellente

Ok désolé Vamos mais je poste ici, ( question de rebondir tant que j'y pense ) ... j'avais entendu parler d'un fumeux/fameux documentaire sur une tournée des Stones .... mais tellement barrée que le groupe ( disons Jagger ) a interdit la diffusion, car excès de drogues de sexe, la morale en berne etc bref ... j'ai même su le nom, l'année à une époque puisque j'avais une vhs en face de moi, pirate et pourrie ... mais pas p rise trop chère ( même si au final çà n'a pas de prix la curiosité déplacée ) ... BREF ...

ça parle à quelqu'un ?

edit @ Vamos

Ce reportage est une tuerie. Et David Bowie est alors au fond du trou! Un cocaïnomane qui a un chouilla plus la classe que Delarue.
Ma période favorite du Duke: Station to station + The Idiot + Low!

@ RIP
Ouai, il paraît que ya une scène d'orgie avec des groupies. Je me rappelle plus du nom mais je sais que je l'avais trouvé sur Youtube en plusieurs partie. Mais finalement, j'ai pas regardé, les Stones c'est pas trop ma tasse de thé

Http://gigdoggy.files.wordpress.com/2008/09/cocksucker-blues.jpg

culte
( ps vu perso)

C'est aisément trouvable sur la toile (les sous titres moins par contre) je l'ai quelque part mais jamais regardé en entier, j'ai trouvé ça chiant en fait... et puis pareil, les stones c'est pas tellement ma tasse de thé

Z'êtes plutôt "pisse mémé" en fait

Je dirais plutôt café fort, et sans sucre =)

Perso ce n'est pas que les stones soient ma tasse de thé ou pas ( quoique si je me retourne je dois bien apercevoir 8-9 albums sur mon mur ) ... mais c'est un des derniers trucs d'ados qui me restent ... tu sais, ces choses dont ont te parlent lorsque tu en es encore aux débuts de ton apprentissage/découverte musicale et ça devient comme une sorte de mythe qu'il te faut rencontrer. ( Souvent avant de s'apercevoir que tout ceci est bien pathétique ) ... Ici, plus encore qu'effectivement voir ce doc', c'était déjà m'assurer que je ne rêvais pas.

edit: quand je parle de mythe, ce ne sont pas les Stones hein, mais le dit doc.

"mais le dit doc"

J'aime bien te lire RIP. Parfois ça vire presque au langage purement rythmique. "Le dit donc", c'est pas mal du tout comme trouvaille!

Je suis bien d'accord avec toi Toitouvrant : autant la période Berlinoise et la période glam sont de véritables sommets parfaitement maîtrisés et aboutis, autant la période américaine de tâtonnement, de Diamond Dogs à Station to Station, celle de la transformation, du "passage" est absolument fascinante, même si musicalement moins abouti (à l'exception bien sûr de Station to Station)

Oui Vamos, c'est ça qui me fascine aussi dans cette période de Bowie...

En gros, il n'arrive pas à se dépêtrer de Ziggy Stardust qu'il pensait pouvoir tuer un soir comme ça parce qu'il l'avait décidé. Le con!

Et sans vouloir faire ma psychanalyse de comptoir, peut-être qu'on peut imaginer un Bowie perdant un peu ses repères, son identité dans toute cette surenchère: la défonce, Los Angeles qu'il voudrait rayer de la carte. L.A: ville violente par sa superficialité même.

"Diamond Dogs" est clairement un échec. Au départ, il voulait faire du "1864" d'Orwell un opéra rock. Mais quand on écoute les quelques chansons qui y sont consacrés, c'est assez mauvais. Et le spectacle du film "Cracked Actor" dévoilent un mauvais goût incroyable, proche de celui de la pochette d'ailleurs.

Mais parfois, les très bons artistes peuvent être émouvants quand ils déconnent et se cherchent. On leur pardonne et on peut même écouter leur passages à vide pour encore mieux les comprendre. Et puis il s'en dégage quelque chose d'humain: C'EST FACILE POUR PERSONNE.

Et là... "Station to Station"... Un pont entre le funk et la cold wave. Une lancée... C'est l'appel de l'Europe! De son poids historique, de ses racines aussi... qui peuvent apporter du corps à notre artiste qui n'est plus qu'os et nerfs en fumée.

coke/gin/coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ coke/gin/ = MAUVAIS REGIME!!!

"Station to Station" est très triste. Mais LE summum (pour moi hein), ce sera la seconde face de "Low". Là, on est dans quelque chose de profondément personnel. Un univers.

Diamond Dogs n'est pas un échec : c'est plutôt le contraire. Il est fichtrement bien ficelé, avec déjà des prémices soul de Young Americans sur certains titres. Orwell, c'est "1984" au fait...

Faute de frappe pour Orwell.
Diamond Dog n'a tout de même pas l'unité de certains autres disques! Y'a des perles c'est sûr, comme toujours chez Bowie, mais c'est loin, très loin d'être excellent pris dans son entier si?
Après les goûts et les odeurs...

L'enchaînement Sweet Thing - Candidate - Sweet thing reprise
est une merveille, intense, émotive.
Pour moi l'album de Bowie qui sonne le plus Van Der Graaf Generator.